mardi 23 décembre 2014

Supplique au Père Noël


Petit Papa Noël, toi qui vas descendre du ciel et visiter notre beau pays, avant de partir il faudra bien te couvrir. N'oublie pas ton gilet pare-balles et ta Kalachnikov, surtout s'il te vient l'idée de passer par Joué-les-Tours, Nantes ou même Dijon.
Petit Papa Noël avant de partir, passe voir Saint Nicolas et emprunte lui son Père Fouettard de manière à ce qu'il corrige tous ceux qui ont été méchants. A commencer par le vilain François et son ouvrier qualifié manuellement. Dis lui bien de ne pas oublier de faire le ménage à l'intérieur de la case neuve, qu'il s'accompagne d'un électricien pour faire un peu de lumière dans cette sombre demeure.
Petit Papa Noël ne t'attarde pas trop dans les autres pays, tu sais on a vraiment besoin de toi ici. Il est urgent de remettre un peu d'ordre, d'amour et de bonheur dans notre demeure.

Petit Papa Noël fais très attention quand tu descendras par la cheminée. Peut-être n'as tu pas eu l'information, mais il s'avère que nombre de foyers ouverts ont été fermés par les ouvriers de la Société EELV, car trop polluants. Alors, fais gaffe, te laisses pas enfermer à l'intérieur d'un de ces pièges à calories, tu pourrais te brûler les miches et ta mission serait gravement compromise. Promets-moi d'être très prudent !
Petit Papa Noël si cette année, au lieu de refiler des cadeaux inutiles à des gens qui n'en ont aucune utilité, tu distribuais du travail et du courage à ceux qui veulent bosser. Chose que nos clowns non déguisés sont incapables de faire.
Si tu veux garder ton boulot, surtout ne te laisses pas emmerder par ceux qui t'accusent de faire des heures supplémentaires et si tu prends un peu de retard dans tes livraisons, je sais que tu bosseras Dimanche pour tenter de rattraper ton retard. Ouf ! tu n'es pas affilié au SDPN, cette fois encore, on a échappé à la distribution UPS. Et si tu es vraiment à la bourre, embauche la Mère Noël mais surtout, ne l'inscrit pas au RSI, tu la paies au black.
Quand tu iras visiter certains endroits craignos,(les ministères par exemple) mets tes lutins à l'abri, inutile de les exposer si jeunes.
Parce que c'est Noël, tu as l'autorisation de ton supérieur, là-haut, de t'attarder un peu à déguster quelques bons vins et autres alcools et victuailles. Mais attention, ne vas pas provoquer un accident parce que tu t'es "piqué la ruche", on a bien assez de débiles qui fauchent les piétons en chantant ou en gueulant.
Un conseil tout de même, ne t'attardes pas avec les enfants, certains pourraient t'accuser de délires satyriaques.

Petit Papa Noël, il ne me tarde pas que le jour se lève : tu devines pourquoi !

Dd

mardi 16 décembre 2014

Laissez nous un peu de liberté !


Coluche disait : « Les technocrates, si on leur "donnerait" le Sahara, dans cinq ans il faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs. » ou « Les technocrates, c'est les mecs que, quand tu leur poses une question, une fois qu'ils ont fini de répondre, tu comprends plus la question que t'as posée ! »
Excellentes définitions !
Que nos technocrates pondent des conneries à répétition, soit, mais qu'ils les couvent systématiquement afin d'avoir le plaisir de les voir éclore au grand jour, non ! C'est ainsi qu'ils ont décidé, puisque on a interdit le port du voile, on va interdire les crèches dans les lieux publics. Merde ! Il faut avoir un Q.I. très largement au dessus de la moyenne nationale pour faire éclore une idée pareille. Encore faudrait-il aller jusqu'au bout de cette soi-disant laïcité et continuer d'interdire telle fête, telle manifestation, tel comportement à connotation religieuse. Par décision autoritaire, vouloir balayer d'un revers de main quinze siècles de culture religieuse chrétienne et même catholique est une grave erreur.
Je suis un bon laïque, j'ai fait disparaître tous les indésirables qui peuplent habituellement une vraie crèche de Noël.

Voilà presque un an je m'insurgeais contre l'interdiction de faire du feu dans les cheminées. La plaisanterie semble vouloir se concrétiser. Enfin, nous allons pouvoir respirer un air sain ! Il était temps !

A près avoir sévi sur le calibre des bananes, la couleur des tomates et le rapport diamètre/hauteur des nectarines, nos valeureux technocrates s'attaquent à la lourde tâche de simplifier les appellations des viandes. Fini le collier, l'araignée ou le plat de côte, on va voir apparaître des étoiles colorées sans doute identiques aux nouvelles notes attribuées à nos chères têtes blondes ou brunes. La grande simplification est en marche, je suggère même d'aller plus loin : on pourrait par exemple remplacer le mot vache par "meuh" et le verbe manger par "miam" etc, etc...

Jamais en retard, nos technocrates européens veulent plus de transparence dans les restaurants. Ces derniers devront prévenir les allergies alimentaires en affichant la nature de tous les produits allergènes contenus dans les menus. Aie ! Attention ! On ne rigole pas. Sans doute y a-t-il trop d'accidents dus aux repas servis dans les restaurants. Moi qui suis allergique aux politiciens, comme nombre de mes compatriotes, je vais tenter de réclamer une loi susceptible de me (de nous) délivrer de cette cruelle maladie.

Ne pourrait-on pas nous foutre la paix ? A travers toute la presse, on m'explique que nous vivons dans un monde ultra-libéral. Un monde sans interdits, sans lois, sans barrières, sans guides et sans solidarité.

Il y a trop de mou, serrons encore un peu le noeud.

Dd



mercredi 10 décembre 2014

Souvenance


J'ai vu, sur un écran fidèle, ces regards incolores, liquéfiés et abstraits. Des regards émaciés dans leurs profondes orbites. Voyageurs égarés aux corps nus et osseux qui marchent lentement vers un cruel destin.
Aucun visage connu dans cette foule immense, mais la peur que j'ai lue dans les yeux résignés m'arrive en pleine gueule comme un honteux regret. Il y a là ma chair, mes parents mes ancêtres, leurs amis et leurs frères ; esclaves d'un monde fou ils vont, menés par des tribuns au cerveau trafiqué, vers l'incinérateur.
Aucun ne m'est connu, aucun ne m'a connu, pourtant leurs pleurs et leurs cris m'appellent et me supplient.
Que jamais ces mémoires assassines ne s'évaporent dans l'oubli !
Que les bourreaux n'oublient pas leurs esclaves !
Que les esclaves se souviennent de leurs bourreaux !


Dd



lundi 24 novembre 2014

Souvenirs dilués


Dieu que ce miroir est laid !

Quand je le regarde au fond des yeux, je ne vois qu'un étranger. La douloureuse sensation de se "déconnaître", malgré quelques souvenirs en flou omnicolore
Mais qui c'est celui-là ?
Dans le psyché une autre image, juxtaposée, mais féminine.
Á qui sont ces sourires idiots qui troublent la buée de mon miroir ? C'est ma mémoire qui m'interroge, je ne lui réponds pas ! Où suis-je passé ?
Á travers la brume, cet autre visage parle, je vois deux lèvres qui me questionnent : « tu ne me reconnais pas ? ». Mon oreille entend la voix qui dit la même phrase sur un ton de reproche.
Je cherche ! Pourquoi ce vide ?
Avec ma main je frappe ma tête, je vais retrouver les souvenirs comme avant l'œuvre de la gomme qui a effacé les pages moisies de mon histoire.
« C'est moi » me dit le brouillon d'une voix que j'entends.
Et alors ! Je sais bien que c'est moi, je reconnais mon odeur, mon parfum.
Mais qui est moi ? Serait ce celui qui me regarde dans les yeux avec insistance. Il me met mal à l'aise. Pourquoi tente t-il de me terroriser ?
Il a une sale gueule et l'autre aussi, elle me fait peur avec sa tête de gravure de mode millésimée.

Qu'avez vous fait de ma famille ?  On est bien tous ensemble ! Laissez moi passer, je vais les chercher ! On a tout l'avenir devant nous !

Dd

dimanche 9 novembre 2014

Qui suis-je ?

J'ai été, avec le premier sourire, le premier émerveillement de la vie... 
Je vous ai souvent fait trébucher sur le son ou la musique d'une image acoustique. Puis vos oreilles attentives ont gardé le pouvoir de commander la langue.
Avec "maman", "papa", vous êtes devenus orateurs.
Dans les rires,
dans les cris,
dans les pleurs,
j'ai forgé vos savoirs.
C'est dans vos familles, dans la rue, à l'école ou à la télévision, le vécu, le sagesse, tout ce que je vous ai transmis, tout ce que je vous ai appris, ce que je vous enseigne encore aujourd'hui ; à votre tour, autour de vous, vous témoignez.
Si quelques fois, celui qui se dit mon binôme, vous écorche les oreilles, quand il se veut vulgaire ou insultant, n'oubliez pas je peux être envoûtant lorsqu'on me sert châtié. C'est un merveilleux monde quotidien, une des plus grandes aventures de la vie quand on me partage, quand on me comprend.
C'est le plus beau trésor ordinaire, ne le gâchez pas en me martyrisant, en me torturant, en m'utilisant pour calomnier, pour injurier, pour blesser ou pour tuer.
Eh oui ! Qui suis-je ?
Je n'ai jamais eu vocation à mentir, pourtant nombre se servent de ma facilité pour tricher, enjoliver ou enlaidir selon l'usage que l'on veut faire de moi. Quand vous devenez langues de vipères, je ne suis alors que le spectateur de vos fabulations et de vos impostures.
Trop souvent manipulé et détourné, vous ne pouvez cependant pas vous passer de ma compagnie car, que je sois cri ou murmure, je suis celui qui vous donne la parole. Je suis le langage.

Dd

jeudi 30 octobre 2014

Simplification du bulletin de paie

 Aie ! Gare aux retenues cachées.


Tous les patrons sont des salauds ! Le patron de la CGT vient de nous le confirmer, en utilisant les fonds du syndicat pour la rénovation de son appartement.
C'est sans doute pour une raison similaire, qui consiste à cacher les cotisations à ces imbéciles de salariés, qu'on va "raccourcir ou condenser" la feuille de paye. Je vous rassure tout de suite, les cotisations ne seront en aucun cas raccourcie, au contraire, puisque qu'à partir du premier janvier 2015, on va avoir la joie de cotiser pour les syndicats. Si, si, les mêmes qui dépensent 130 000 euros pour retaper l'appartement à Thierry Lepaon. Le vôtre (appart) n'a pas besoin d'une petite remise à neuf ? Le mien si !
origine gidmoz

Revenons à notre feuille de salaire plus courte. Cachons les cotisations patronales (payées sur le salaire) et ne laissons apparaître que les cotisations salariales (payées aussi sur le salaire), quelle économie et quelle simplification, on peut même y ajouter quelques petits chiffres bien planqués pour, par exemple, financer les syndicats qui en ont bien besoin comme tout le monde peut le constater. Demain, les salariés, grâce à leurs salaires mirobolants, financeront sans doute aussi les pauvres partis politiques. Donc attendez vous, avec cette nouvelle mode des cotisations cachées, à de nouvelles ponctions. Remarquez, c'est pas grave, vous ne les verrez pas apparaître sur votre feuille de paye, elles seront donc indolores. Pas con !

Une feuille de salaire devrait se résumer à trois lignes :
- ligne un le salaire brut
- ligne deux les cotisations
- ligne trois le salaire net
Et ceci serait aussi, voire plus parlant que ces usines à gaz remplies de chiffres inutiles. Un tableau d'affichage suffirait à donner l'explication de la ligne deux. Il est vrai que le nombre contenu dans cette ligne deux serait tellement réaliste, qu'il est préférable de le diviser en mille et un petits chiffres trompeurs.

D'après les calculs, "toujours très justes", issus de Matignon cette simplification des feuilles de paye fera économiser plusieurs milliards d'euros par an aux entreprises ??? Ceci en passant de 30 lignes à 15 lignes. Sans doute sur le papier et le toner !!!
Et on paye des guignols pour nous raconter de telles salades ! Ceux-ci sont plus dangereux que certains clowns.
Pour les entreprises, pas de simplification, la grosse tuyauterie financière restera en place avec le même travail de dispatching dans chacune des tubulures.

Dd

lundi 13 octobre 2014

La transitude énergétique

Vue par une Ségolène Royal en pleine possession de ses facultés, la fameuse Transition énergétique va nous voir fleurir de belles petites taxes bien dodues. Même s'il ne s'agit pas seulement d'un lobby écologiste, puisque la loi a été votée par un majorité de députés, cette loi laisse rêveur. Voyons plutôt !
Cinq jours et sans doute autant de nuits de discussions ( mais pourquoi la nuit, ils n'ont donc pas de syndicat pour les défendre des cons de députés ? réponse : mais enfin, à cause des primes, présence ou pas présence. Elles sont pas belles les séances de notre assemblée ? On peut même dormir un peu, le patron ne dira rien. N'est ce pas Cécile !)
Vingt huit députés étaient présents lors du vote !

Pour voter quoi :
- Interdiction des sacs plastiques à usage unique à partir de 2016 (rien sur les pneus usagés et les plastiques des semis de culture qui polluent les campagnes françaises. A quand une consigne sur les pneus ?)
- Interdiction de la vaisselle jetable à partir de 2020 ( chacun a pu remarquer qu'assiettes et couverts jonchaient les rues de nos villes et les vertes prairies de nos campagnes)
- Création de chèques énergie pour les ménages modestes
- Développement des véhicules électriques (seront-ils obligatoires pour se rendre à l'Assemblée Nationale et au Sénat ?)
- Lutte contre "l'obsolescence programmée" : joli programme, qui va définir le jour de la panne de votre voiture, de votre lave linge ou de votre ordinateur ? Belle foutaise !
- Travaux de rénovation énergétique obligatoire en cas de ravalement ou d'ajout de nouvelle pièce dans l'habitation. Encore une contrainte supplémentaire inutile et non productive.
Bien sûr il faut ajouter la réduction du nucléaire et aussi la fameuse lutte contre les gaz à effet de serre. Ça va être coton ma chère Ségolène. S'il s'agit de suivre l'exemple de l'Allemagne, qui pollue plus depuis qu'elle réduit son parc nucléaire, alors non pas ça. Mais bon pas de panique, on parle de diviser par quatre le méchant dioxyde de carbone d'ici 2050, Ségolène aura 97 ans, je vous laisse deviner l'effet bénéfique que ça va lui faire à la bougresse.
Comment réduire la production énergétique sans réduire l'activité en France ? Serions nous en trop plein d'activité aujourd'hui ?
Beaucoup de nouvelles contraintes et interdictions comme dans toutes nouvelles lois voulant nous encadrer. Mais peut-être ne sommes nous pas assez encadrés, d'ailleurs pour nous inciter à pédaler, les employeurs auront la possibilité de nous verser une indemnité kilométrique si on a la bonne idée de se rendre au travail à vélo. A pied non (pas de prime de semelles), en footing, en parapente, à trottinette, à cheval ou à dos d'âne ça ne marche pas, tenez vous le pour dit, seulement à vélo ou à vélo électrique, les députés ont décidé. (attention peut-être n'y aura-t-il qu'une seule marque de vélo habilitée à nous transporter. Mais j'anticipe ! Quoique !)

Voilà encore une panoplie de grandes lois très utiles pour notre pays, mais comment a t'on pu s'en passer jusqu'ici ?

Dd

samedi 11 octobre 2014

Histoire probablement vraie.


La petite collation de cette fin de semaine s'attarde un petit peu. Les histoires que Serge raconte si bien, ponctuées par les rires des amis et des voisins, appellent cette dernière bouteille qu'on boit à la santé du petit dernier d'untel, puis cette autre dernière bouteille qu'on engloutit pour arroser le nouveau diplôme de l'aînée.
Il est 23h30, quand Ulysse, le "petit" Dobermann familial, vient camper son imposante stature au milieu des festivités, avec dans sa gueule, quelque chose d'indéfini que les effluves éthyliques empêchent d'identifier. Fier comme Artaban, son petit bout de queue ridicule tentant de brasser l'air du soir, le brave Ulysse attend sa flatterie en déposant son butin aux pieds des invités.
« Mais c'est Pitchoune ! » s'écrie Paulette la maîtresse de ces lieux de fiesta et aussi maîtresse de l'improbable Ulysse. Affolée et furieuse devant cette abomination, Paulette punit sur le champ l'infâme Dobermann, qui dépité, s'en retourne à sa niche, frappé d'anathème par l'assemblée vengeresse.
A l'issue d'un minutieux examen collectif autour de la boule de poils gisant à terre, tout ce petit monde de fêtards s'accorde à admettre qu'il s'agit bien de Pitchoune, la petite chienne bâtarde de leur vieux voisin. Tous arborent cette mine déconfite qui sied parfaitement à cette soirée définitivement gâchée. Que faire ?

Robert vit seul, en parfaite communion, avec sa petite Pitchoune depuis la mort de son épouse. Il est très attaché à son animal de compagnie, nul ne peut lui conter la triste mésaventure sans s'attendre à de douloureuses représailles.
La décision collective, issue de cerveaux embrumés, s'avère pour le moins surprenante. L'idée émane du cadet des convives qui déclare : « On va la laver, puis on la remet gentiment dans la niche ». Stupeur autour de la réflexion tordue du locuteur ! « Mais enfin, tu n'y penses pas, c'est idiot » lance une voix anonyme. Malgré le regain d'activité de quelques neurones encore vaillants, pas le moindre petit halo d'intelligence ne vient dessiller les yeux de cette sinistre communauté.
Personne n'ayant pondu une proposition plus sérieuse, le collectif s'affaire à baigner, nettoyer et parfumer le défunt animal avant de le glisser prudemment à l'intérieur de sa niche, sans éveiller le moindre soupçon de la part de ce malheureux Robert. Quelques rires mal venus viennent même polluer ce sombre spectacle, avant que tout ce petit monde s'éparpille vers des rêves ténébreux.

Le lendemain matin, Serge, le mari de Paulette, alors qu'il ouvre son portail, se retrouve nez à nez avec Robert. Ce dernier, le teint cireux, les yeux écarquillés, le front strié de rides inquiètes, les lèvres tremblantes, marmonne des paroles incompréhensibles en faisant des gestes saccadés comme on en voit le samedi soir dans les boîtes à la mode. Sans vergogne, Serge l'interpelle :
              -  Que vous arrive-t-il Robert ? On dirait que vous avez vu un fantôme !
              -  Écoutez, je comprends plus rien, ma chienne est morte voilà deux jours, je l'avais enterrée, et ce matin, alors que je voulais démonter sa niche, je la trouve toute propre et parfumée sur sa litière !
Mais dites-moi, vous avez veillé tard hier soir, vous n'avez rien vu ?
              -  Euh ! non !


Dd



jeudi 9 octobre 2014

Quelle ingratitude !


Fidèle à notre vieille amitié de plus de quarante ans, je tentais d'instruire de mon point de vue les carences de Sophie, comme je le fais presque tous les jours depuis notre première rencontre.
J'avais lancé cette conversation un peu comme un jeu. Puis c'est moi qui me suis pris au jeu. Tout d'abord, je lui disais qu'elle était chanceuse de se prélasser ainsi au soleil sans rien faire. Je lui reprochais gentiment de devoir lui fournir tout ce dont elle avait besoin pour survivre.
Tiens ! Parlons-en de sa nourriture : mademoiselle attend toujours qu'on lui serve son repas et sa boisson, alors que sa principale occupation s'appelle "farniente".
En compensation de son oisiveté maladive, je dirais que son estomac a peu d'exigences ; c'est vrai que quelques salades et quelques fruits lui suffisent. C'est sans doute un peu ma faute si elle se comporte ainsi, à l'avenir, je devrai remédier à cet état de fait.
 C'est précisément ce que je lui expliquais patiemment en lui tendant une magnifique figue, que j'avais pris soin d'ouvrir en deux morceaux pour qu'elle puisse la saisir facilement dans son bec. C'est alors que l'ingrate Sophie, ma vieille amie testudo, me tourna le dos avec dédain, en dandinant sa lourde carapace jusqu'à l'intérieur de sa tanière.

Dd

mardi 30 septembre 2014

Monsieur Sénat penche à droite


 Attention, la chute pourrait être douloureuse !


Monsieur Sénat a pris son élan, le vieux mastodonte, qui se dandinait lourdement d'un pied sur l'autre vient brusquement de basculer à droite. Devinez ce qui lui arrive ? Trop vieux et entraîné par le poids de son ami Monsieur Alzeimer, ils ne savent comment le redresser. Mais à quoi bon, l'ancêtre serait capable de s'écrouler piteusement à gauche, à moins, chose horrible, qu'il ne plie sur ses vielles jambes variqueuses et ne s'écroule de tout son long dans sa vomissure.
De l'avis de certains spécialistes, ce corps bien malade, (sauf les mains crochues et les poches profondes) ne devrait plus survivre très longtemps.
Si l'on n'a pas encore parlé de pronostic vital pour ce vénérable vieillard, certains glissent en coulisse que la sénilité du personnage est irréversible. S'il devait continuer à s'écrouler lamentablement à droite, certains rebouteux ont parlé de piqûre ou d'euthanasie libératrice.

Mais, comme on vient de lui faire quelques pansements capables de repousser sa déchéance aux calendes grecques, on va devoir le supporter et le nourrir ad vitam æternam. Et Dieu sait que la profondeur de ses poches lui permettent d'enfouir de belles réserves, en prévision d'hivers moins cléments. Un conseil, planquez votre casse-croûte, ce vieux débris serait assez habile pour vous l'ôter de la bouche.
Seule la tête du mastodonte avait Bel-allure, et ces cons viennent d'embaucher le meilleur chirurgien-démonteur-esthétique, pour pratiquer des injections massives de botox et autres graisses, afin d'obtenir un Gérard joufflu et double-mentonneux. Mais suis-je idiot, vous connaissez déjà cette avenante frimousse !
Je crois que le nouveau Monsieur Sénat va retrouver ce petit coup de fourchette qui lui a tant manqué pendant sa courte période ascétique, et qu'il va pouvoir satisfaire l'appétit de ce vieux corps flasque et volumineux.

Rappel : (source Le Monde) 
- 335 millions d'euros : budget annuel du sénat
- 920 000 euros par sénateur annuellement

dimanche 28 septembre 2014

Honorine

Ma grand mère était une vielle dame laide et acariâtre. Par bravade, je plantais mes yeux dans son regard pervers et soutenais l'éternel rictus provocateur qui  laissait voir les quelques chicots de sa bouche haineuse. Pour parfaire le tableau, elle était affublée d'un zozotement qui égratignait mes oreilles. Par contre, la qualité et le bon goût de ses toilettes tranchait avec la difformité générale d'un corps voûté et tordu, même torsadé je crois ! Le déplacement, d'une vivacité inouïe pour une telle carcasse, jamais assistée d'aucun point de soutien, tenait presque du miracle et occasionnait des claquements et des grincements qui résonnent encore aujourd'hui à l'orée de mon oreille.

Je sais, peinte de la sorte, vous pensez que ma grand mère me détestait ! Eh bien non ! Elle m'adorait, et je tentais ou je faisais semblant, de lui rendre sa sollicitude à mon égard.
"Ne m'appelle pas grand mère, appelle moi Honorine ou Norine si tu préfères" me disait-elle à chacune de mes visites.

En ce Mercredi d'Avril, alors que je pénétrais dans la propriété d'Honorine de Beauregard, une galopade suspecte me fit sursauter. Je stoppai net et l'ouïe aux aguets, j'entendis nettement le bruit d'une chute suivie d'un cri douloureux. Je me précipitai à l'intérieur de la maison en hurlant "Honorine". C'est en pénétrant dans le grand salon que je la découvris. Elle gisait sur le tapis Persan, une grosse tâche de sang entourait son corps. Je m'approchai doucement, trop inquiet pour toucher un cadavre ainsi vrillé sur le sol. Je m'assis dans le canapé, les coudes posés sur les genoux et la tête enfouie dans les mains, je me mis à pleurer.
C'est alors qu'un grognement suidé fit trembler mon tympan. C'était Honorine qui émergeait d'entre les morts, c'est du moins ce que je pensai à cet instant. Elle me vit et me fit signe d'approcher. Elle cracha un morceau rouge sanguinolent. Articulant difficilement, elle me donna l'ordre de courir à la proche gendarmerie et de ramener les forces de l'ordre en faisant attention de ne pas tomber sur les voyous qui l'avaient agressée. Je vis du sang couler abondamment au coin de sa bouche, lui portai un mouchoir et l'aidai à s'asseoir sur une chaise. Avant de quitter les lieux, je captai son regard, il était triomphant et le rictus était presque un sourire.

Environ une heure plus tard, de retour avec les gendarmes, on entendait des hurlements et des ricanements bien avant de pénétrer dans l'enceinte de la propriété.

Dans le grand salon, ma grand mère, armée d'un fouet de vacher lacérait lourdement le dos de deux gaillards saucissonnés à même le sol.

Le premier souffre d'une fracture à la jambe gauche, d'une deuxième fracture à l'avant-bras droit et de nombreuses coupures et hématomes, le second a dû subir une greffe : il lui manquait une joue entière.

Dd

samedi 27 septembre 2014

Vendanges

 

Sensation bizarre, ce matin je fus éveillé par la fatigue. 


Pourquoi le sommeil me fuyait si tôt ? Ma journée d'hier avait été pleine et dure à souhait. Huit heures consécutives m'ont vues couper le raisin, remplir les seaux et les vider dans la remorque du tracteur. Cinq cent kilos de Syrah pour une seule personne dans la même journée. Après les occupations du soir, c'est donc harassé et satisfait de mon labeur que je m'étais endormi.
Le jour n'est pas prêt de se lever, le réveil n'a pas fredonné et toi, fatigue, tu me bouscules alors que tu devrais tenter de me refaire une santé. Ce matin, je t'en veux de te coller à mon corps comme une tentacule gluante et moite. Me sachant oublié du sommeil et considérant ma nuit bien compromise, je me levai en douceur pour ne pas bousculer les rêves précieux de celle qui partage mes jours, mes nuits et nos courbatures.
Par la fenêtre béante, j'ai pu constater qu'il ne pleuvait pas. Quelques instants j'ai admiré un magnifique ciel étoilé. Ces constats n'arrangeaient pas ma fatigue, sans pluie, les vendanges reprenaient dès le lever du soleil. La journée serait épuisante, mais déjà je considérais ma fatigue avec condescendance, comme si celle-ci s'était vautrée à ma place, dans le lit douillet. Je la sentais, à la fois craintive et moqueuse dans mon dos, un rapide coup d'oeil vers mon oreiller, où je m'attendais à la voir, luciole avachie. Un instant j'ai cru la discerner, avant enfin, de me rendre compte que je fabulais.
Le temps d'un petit déjeuner sur la terrasse, malgré l'air frais de la nuit et ce petit vent qui fait bouger les arbres comme de sympathiques fantômes dans la lueur obscure de la presque pleine lune. Avec le frissonnement des grosses feuilles du mûrier platane qui s'agitent au dessus de ma tête, je me sens rassuré et heureux dans cet endroit familier.
Le passage à la salle de bains me rappela que mes genoux me faisaient mal, très mal. Enfiler les vêtements me rappela que mon dos avait souffert aussi, d'une journée accroupi-debout, encore et encore. Le passage des chaussures me rappela que les allées entre les vignes était couvertes de pierres anguleuses, mes arpions en étaient les témoins térébrants. Les cinq coups de la cloche de l'horloge du village me rappelèrent que dans un couple d'heures, on allait s'atteler à cueillir Grenache et Palomino, et que la journée serait épuisante.
Et puis cette douloureuse et volumineuse démangeaison qui handicape mon bras gauche à cause de la piqûre d'un insecte que je n'ai pas réussi à identifier ; sans doute une guêpe : mon corps fait des réactions spectaculaires chaque fois qu'il se  frotte à cette race de bestiole.

Il me restait une bonne heure à combler avant le réveil de mon amour. J'ai erré quelques instants puis j'ai vite retrouvé le chemin du clavier qui s'anime sous mes doigts. Les mots écrits, ceux qui sont là ; ceux que ce soir j'effacerai, je corrigerai pour tenter la liaison d'un potage pas trop indigeste.
Le cliquetis bruyant des archaïques touches du clavier, a eu raison du sommeil de ma douce moitié. Sa frimousse endormie apparaît au coin de la porte. C'est deux sourires qui se rencontrent : la journée s'annonce bien, malgré les douleurs réciproques ou collectives, je ne sais plus très bien. Après les tendresses d'usage, la vie reprend son cours.
Il nous restera à trouver ce dernier sursaut de volonté qui nous fera quitter la maison pour partir au labeur. Acheter le pain au passage, le trajet sera silencieux, puis retrouver les collègues et se remettre au travail. Très vite les mains, avec précision,  retrouveront leurs outils, le raisin remplira les seaux, les seaux rempliront les remorques, les remorques rempliront les cuves.
Plus tard le vin sera nectar, il remplira les bouteilles.
Ensemble, on le goûtera, on l'appréciera, on le partagera et la fatigue on l'ignorera.

Dd

jeudi 25 septembre 2014

Encore les syndicats.


Je sais qu'il est difficile de dire ici tout le mal qu'on peut penser des syndicats, mais tant pis, l'occasion est trop belle d'en remettre une petite couche.
Je profite donc de cette occasion pour dire mon désaccord total avec la grève lancée par les syndicats CGT, Sud Rail et UNSA de la gare Saint Lazare, pour défendre un petit groupe de collègues inconscients voire dangereux pour les usagers. Ces mêmes syndicats si prompts à condamner, fort justement, leurs employeurs quant ils négligent la sécurité des personnes qu'ils transportent, devraient de la même façon condamner les agissements irresponsables de ces individus.
Accident de Bretigny sur Orge

Petit rappel des faits : dans une vidéo, filmée par un de leurs collègues, un dimanche soir de février 2013, on y voyait des agents rigolards boire un cocktail rhum-piment-citron dans la salle de repos. L'un d'eux, à son poste d'aiguillage, disait avoir oublié de « clignoter » un train entrant sur un quai occupé. Conséquence, huit agents sont sanctionnés : apparemment normal !

Mais non ! Ces syndicats, aussi déraisonnables qu'imbéciles, décident de prendre les usagers du train en otages pour une cause indéfendable. Un minimum de respect pour ces gens qui doivent eux aussi aller travailler et qui participent à leur garantir leurs fins de mois.
J'imagine bien les usagers des trains ; pour pimenter leur déplacement, faire cuire des crêpes dans les compartiments et les arroser de rhum. Ah ! Mais c'est interdit... Pourtant ces usagers ne sont pas au travail, ils n'ont pas eu le temps de déjeuner avant de monter dans le train pour se rendre à leur boulot.

Les syndicats précités, vous vous êtes trompés de victimes : les utilisateurs de vos trains n'ont pas participé à la petite fiesta-crêpes-rhum, c'est pas eux les coupables. Vous voulez sans doute que les usagers du train respectent les consignes et respectent les cheminots, alors faites de même, respectez le règlement et respectez les voyageurs.
Malgré que ce fait soit marginal, comme affirmé par la direction de la SNCF, nul ne doit passer à coté de la sanction. Personnellement, lorsque j'ai mérité une sanction, et même si celle-ci me paraît sévère, je ne prends personne en otage ; tout juste quelques amis vont partager mon mécontentement et me dire « c'est bien fait pour ta g....., la prochaine fois tu feras gaffe ».

Dd

dimanche 21 septembre 2014

En effet, Valérie avait tort !


En ce dimanche de fin d'été, j'ai été pris soudainement d'une torpeur paralysante. J'ai dû m'allonger quelques longues minutes à même le sol, la sensation n'était pas désagréable, bien au contraire, des images féeriques sont ainsi apparues dans ma demi léthargie. Les yeux mi-clos, je pouvais admirer très distinctement la montagne enneigée, je pouvais sentir le souffle chaud du vent tourbillonnant en soulevant des gerbes de neige immaculée. J'ai aussi vu défiler l'image de tous mes ascendants jusqu'à la révolution française.

Pourquoi cette révolution française m'a amené le visage bouffi d'un certain François Hollande ? Et pourquoi ce cauchemar ?  Ce gros plan imposé à ma vue me réveilla en sursaut. Je suis revenu à la réalité depuis déjà deux couples d'heures et j'ai encore mal à mon subconscient ; cet avatar m'a perturbé.
Assis devant mon poste de télévision, j'entends Anne Roumanof me dire que "Non ! François Hollande ne déteste pas les pauvres puisqu'il en fabrique tous les jours"  Me voilà de retour au seuil de la conscience et je ris de bon coeur. "Valérie avait donc tort" pensai-je à haute voix, et me voilà de bonne humeur pour la suite de ma soirée.
Finalement on s'en fout et demain sera une autre journée, le raisin devra être cueilli et transporté, c'est pourquoi je devrai me lever avant l'aurore.

Dd


mercredi 17 septembre 2014

Et on les appelle nos représentants !

Mais que et qui peuvent-ils bien représenter ces affreux margoulins ? 

Ministres, députés, sénateurs, représentants syndicaux, et bien d'autres, tous ces élus capables des pires bassesses pour arriver  et se maintenir à leurs places si avantageuses. On apprend aujourd'hui encore que pas moins de 115 députés sur 577 ont salarié un ou plusieurs membres de leur famille, sans compter les cadeaux à leurs proches.
Jusqu'aux faux diplômes pour obtenir un titre.
Chasse aux sorcières, disent-ils tous en coeur ! Et de nous déverser leurs fielleuses leçons de morale qu'ils sont incapables d'approcher pour eux-mêmes.
Et les petits copains sénateurs de l'UMP qui détournent les fonds publics pour remplir leur déjà bien trop garnie bourse personnelle.
D'après Le Point, quarante (40) députés et sénateurs possèdent ou ont possédé un compte en Suisse chez UBS. Elle est pas belle la vie chez Ali Baba et ses quarante voleurs, mais que dis-je, ils sont bien plus nombreux, les quarante sont seulement ceux qui émergent.
Et ces français qui s'évertuent à les reconduire à leurs postes, alors que ces sociopathes n'ont jamais, mais jamais levés le petit doigt pour aider un de leurs cons-citoyens. Tout juste peut-on les qualifier de voleurs, menteurs, tricheurs, pleureurs, magouilleurs, maffieux etc. etc.....
Quand on sait que ces gens se reproduisent dangereusement entre-eux, il serait sain de tous les castrer.

A vomir.... Ironie et colère, c'est tout ce qui me reste !

Dd

dimanche 7 septembre 2014

Thévenoud le courageux !


Lorsque  Rue 89 titre "Thévenoud, un phobique de la paperasse comme les autres ?", heureusement que l'auteur n'a pas oublié le fameux (et passe partout) point d'interrogation.
Et de nous expliquer, en long et en large que les phobiques de l'administration sont en état de procrastination permanente et que ça pourrait bien être le cas de Thomas Thévenoud. Quelle belle excuse pour quelqu'un qui n'avait sans doute, comme seul but que de frauder le fisc et de, peut-être naïvement penser, qu'il passerait entre les gouttes ? (j'ai mis moi aussi un petit "question mark" pour m'exonérer de l'affirmation).
C'est le même individu qui jouait au scrabble avec le mot "branleur", sûrement pensait-il à quelqu'un qu'il connaît bien, lors d'une séance nocturne à l'assemblée nationale.
C'est encore cet olibrius qui faisait partie de la commission Cahuzac.
Ce Monsieur est un des pourfendeurs les plus virulents de l'évasion fiscale.(pour les autres)


Et notre journaliste d'en remettre une petite couche :
  • Ou alors le cas Thévenoud se rapporte à des souvenirs de carrière courants chez les agents du fisc : des contribuables négligents pathologiques qui laissent s’accumuler les courriers sans les ouvrir, dans une espèce de fuite en avant je-m’en-foutiste, les déprimés au fond du trou...
Prenons cette dernière hypothèse au sérieux.

Notre ami journaliste a oublié de dire que Monsieur Thévenoud est marié, et son épouse est chef de cabinet du Président du Sénat. Les deux tourtereaux seraient-ils des négligents pathologiques et je-m'en-foutistes, des démunis face à l'administration toute puissante.
De qui vous moquez-vous, à qui voulez-vous faire avaler cette couleuvre ?
Que ce personnage se pense au dessus de ces basses besognes fiscales me semble plus proche de la vérité. S'il oublie facilement ses obligations fiscales en prétendant détester la paperasse, est-ce qu'il omettra d'encaisser son salaire de Secrétaire d'Etat ?

Petite curiosité : allez faire un tour sur le blog personnel de Thomas Thévenoud, il a mis son site en maintenance ! Voilà un bel exemple de personnage courageux et exemplaire !

Dd

jeudi 4 septembre 2014

Il n'aime pas les pauvres !

La "pravda" socialiste par l'intermédiaire du Nouvel Observateur, qu'on devrait renommer le Nouvel Aveugle nous prouve que les cons peuvent tout oser.
photo Paris Match
"Le livre de l’ex-Première dame n’est pas seulement un brûlot anti-Hollande, c’est une attaque contre l’esprit civique et une menace pour les institutions." voilà la réflexion d'un soi-disant journaliste, rien que ça ! D'après ce journal, Valérie Trierweiler "fait beaucoup de mal par l'image qu'elle donne de notre pays". On croit rêver ! Certainement que notre président valorise la France par l'image qu'il donne. Demain ce journaliste rejettera la faute de nos 4 millions de chômeurs et de notre dette faramineuse sur Trierweiler. Déjà, il la compare à Ségolène qu'il dit ne pas s'être abaissée de la sorte. Mais il oublie que la miss Royal a les mêmes intêrets que François Hollande.
D'après ce journaleux, le bon peuple ne doit pas savoir ce qui ce passe dans les salons dorés de la république, donc merci à Valérie de nous avoir ouvert un tout petit coin du voile.
La solidarité des journalistes aux bottes du pouvoir et des politiques de presque tous les bords est inversement proportionnelle à l'écoeurement de la majorité des français bafoués et méprisés par tous ces personnages nauséeux.

Dd

dimanche 31 août 2014

Encore une crapule.

Je sais que vous connaissez tous Jérôme Lavrilleux, mais si je débarque avec un peu de retard, j'ai quand même envie de me le farcir celui-là.
photo Marianne
Ce charmant garçon, tout bien élevé, a déclaré "si on m’exclut de l’UMP, je parlerai".  Traduction, le petit toutou à Copé a dit : je sais faire du chantage et vous allez voir ce que vous allez voir.
Ce député européen a donc vu et entendu des choses pas convenables, des petites saloperies politiques, comme Duflot qui savait pour son copain Cahuzac mais qui ne devait pas révéler et qui bave aujourd'hui dans un bouquin sans intérêt, et que personne ne lira d'ailleurs.
Menaces, chantage, tel est le lot de ces apparatchiks. A ce petit jeu de dupes, Taubira doit tenir un sacré pavé pour que Valls lui caresse le poil.

Tout ceci est lamentable, heureusement que tous les français ne se comportent pas de la sorte, on vivrait dans un monde de merde. Remarque, on en est pas loin !

J'ajoute ici une petite phrase de cette idiote de Marine Le Pen " François Hollande a définitivement confirmé l’ancrage de sa politique dans l’ultralibéralisme le plus brutal, le plus stupide et le plus injuste". Si l'ultralibéralisme, c'est cette pléthore de lois contraignantes, pléthore de fonctionnaires et 57% du PIB dépensé par le seul état, alors je me demande ce que peut-être le socialisme et mieux encore, le communisme ? Un peu de sérieux Madame Marine !

Dd

mardi 26 août 2014

Arnaud et Benoit, elle est belle la France !


Monte et bourre, ancien ministre du Dressement Reproductif, aujourd'hui chômeur de luxe et son teckel, qui exerça le rôle de ministre de l'éducation nationale pendant toute la période des vacances scolaires : quelle belle équipe ! Pendant ce temps là, un nombre sans cesse croissant de français sont au chômage ou (et) dans la précarité. Et ces idiots, au lieu de s'atteler à leur tâche, se glissent des peaux de bananes sous les semelles et ceci sous le regard bienveillant de notre capitaine de pédalo.
On est pas dans la m..... avec tous ces guignols. Si on veut s'en sortir, il faudra peut-être éradiquer toute fonction politicienne et par la même notre gouvernement. Il est temps de trouver une autre voie !

Dd

vendredi 22 août 2014

Nadine Morano a tort

Preuve à l'appui : j'explique pourquoi !


Nadine Morano a tort ! Voilà tout ! Et pourquoi Nadine aurait dû la fermer ?
Lorsqu'on voit, et cela m'est déjà arrivé, une femme voilée sur la plage et son mari qui s'ébat copieusement dans l'eau, même s'il fait des petits signes amicaux à son épouse assise sur le sable, on ressent comme un malaise. C'est vrai ! (la femme est l'égale de l'homme n'est ce pas Najat Valaud Belkacem)

Mais maintenant imaginez-vous, sortant d'une longue brasse coulée et vous trouvant nez à nez, ou non, nez à burqa avec ce poisson préhistorique, sans visage, sans bras ni jambes et même sans nageoires. Si vous ne tombez pas raide mort, c'est que vous avez le coeur bien solide. Gardez- le le plus longtemps possible !

Madame Morano, vous avez peut-être, sans le savoir, échappé à une mort certaine sur la plage ce jour là. Cette femme ???, assise sur le sable dans son bel habit et faisant des signes amicaux à un éphèbe barbu, vous lui devez une fière chandelle. Merci de faire rapidement amende honorable !!!

Dd

mercredi 20 août 2014

Nîmes Métropole


 Mon petit coup de gueule vers des fonctionnaires irresponsables, comme si les camions de ramassage des déchets avaient tout à coup doublé de volume, alors que ce sont les mêmes gabarits depuis un demi siècle. Et la largeur de ma rue n'a pas diminué non plus du jour au lendemain.
J'ajoute que les sacs jaunes chargés de collecter les déchets "propres" et fournis par Nîmes Métropole sont tout à coup d'une telle mauvaise qualité qu'il en faut trois là ou un seul suffisait précédemment : à vouloir faire des profits, on perd de l'argent !(mais c'est pas grave, c'est le con-tribuable qui régale)

 Ci dessous, le courrier envoyé à la Direction de la Collecte et du Traitement des Déchets Ménagers de Nîmes Métropole, joli titre ronflant.

Lorsque j'étais enfant, nous achetions des boissons dans des bouteilles en verre. Ces bouteilles étaient dites « consignées », c'est à dire qu'elles avaient une valeur de retour. Le commerçant nous donnait donc le montant de la « consigne » quand nous lui rendions la bouteille vide.
Et puis on nous a convaincu de l'idiotie de la démarche. Le verre est devenu « verre perdu », joli progrès ! Pour faire bonne mesure on nous a incité, puis obligé à déposer nos bouteilles vides dans des containers prévus à cet effet. Si la fameuse « consigne » a disparu, le verre a toujours une valeur marchande et c'est bien sûr les municipalités qui l'encaissent.
Il en va de même pour les déchets collectés par Nîmes Métropole. Bien gérée, la récupération de nos déchets représente une manne non négligeable et leur collecte nous est imposée au prix fort avec bien sûr une augmentation de cet impôt de 25% entre 2004 et 2013. Augmentation inversement proportionnelle au service rendu : diminution des passages, obligation de tri sélectif, dépôt des végétaux et autres encombrants à la décharge municipale. (ce n'est pas une contestation mais une constatation de payeur)
Mais aujourd'hui, la participation des contribuables semble encore insuffisante ; c'est pourquoi on leur(nous) demande de véhiculer leurs déchets dans la rue principale pour éviter au camion ramasseur de faire quelques centaines de mètres de plus. Ceci bien évidemment imposé et non négociable !
Même mon voisin qui est seul, âgé et se déplace très difficilement devra se plier à votre décision.

Cette mesure unilatérale s'accompagnera, je l'espère, d'une diminution substantielle du montant de l'impôt de collecte des ordures ménagères.

Recevez, Mesdames, Messieurs, mes meilleures salutations.

 Dd

lundi 18 août 2014

Les irresponsables.

 

Un équipage apocalyptique.
photo Paris Match
  

Nous voilà dans le 28 éme mois du président normal. Souvenez-vous, Mai 2012 : le changement c'est maintenant. Voyons donc de quel changement parlait notre président. La valse des maîtresses semble le changement le plus remarqué. Puis les hauts fonctionnaires indésirables, suivis de quelques ministres contestataires et (ou) incompétents. Ah j'allais oublier le fameux changement de lunettes, ajouté à l'augmentation des impôts, à l'aggravation du chômage, voilà quelque chose qui défrise. Malheureusement le Pédalo et son capitaine ont oublié de passer à l'arsenal pour une révision.
27 mois de tripotements pour en arriver à refuser tout changement de politique, alors que la France plonge, plonge...
Valls a dit « La politique que le président de la République a décidé de mettre en œuvre nécessite du temps pour produire des résultats. Mais il est hors de question d’en changer », l'équipage ne doit pas voyager avec les passagers pour laisser le vaisseau couler de la sorte. Plus de croissance, plus d'emplois, mais il faut continuer dans la même direction. Tous les clignotants sont au rouge, les sirènes hurlent de tous côtés, on commence à entendre des bruits de tôles froissées, ça sent la fumée. Bientôt le sang et les larmes !
Les salauds de pilote et de copilote ferment les yeux et se bouchent les oreilles et les narines prêts à sauter dans le premier canot de sauvetage qui pourrait se présenter.
Messieurs Hollande et Valls faites donc comme Ribery et Nasri, les français vous diront merci.

Dd

dimanche 17 août 2014

Le vieux reposoir


Si j'avais le don de parole, je pourrais vous en conter des histoires.


Je suis le vieux banc de bois, je ne sais plus qui m'a installé là, vers le milieu du siècle passé.
Je crois que c'était le vieux Fernand le garde-chasse, avec Isidore le cantonnier. A l'intérieur du deuxième virage en épingle du chemin qui monte vers le lac, ils m'avaient adossé au bloc de granit qui me protégeait des vents mauvais.
Offert aux promeneurs, j'ai soupesé plus d'un séant, du plus fin au plus volumineux.
Si j'ai souffert quelques fois, c'est moins des masses me chevauchant que des fortes effluves que dégageaient certains corps odorants. Ceux-ci en rajoutaient très souvent de quelques gaz tonitruants dont l'écho se propageait à travers la forêt et dont je gardais l'entêtant souvenir jusqu'à la prochaine pluie.
J'ai chassé de ma mémoire les vilains qui m'ont torturé et défiguré pour y laisser une marque ou une empreinte. Heureusement, le temps a creusé des rides dans ma chair, qui se sont mêlées aux estafilades des silex et autres tranchants.
Une fois, on a même déversé un liquide fort odorant et on a tenté de me brûler vif en dansant et en beuglant autour de mon tombeau. Mais, si j'ai changé de couleur, je suis toujours là pour recevoir quelque rare sportif fatigué ou quelque poète contemplatif.
Mes meilleurs souvenirs vont vers les enfants lorsqu'il grimpaient sur mon dos ou sautaient sur mon ventre solide en riant. J'ai pleuré une fois avec un petit Emilien qui a glissé sur mon écorce et s'est fracturé l'avant-bras.
Il est des histoires que je ne pourrais pas raconter et d'autres qui m'ont fait tordre de rire. Des monologues incompréhensibles pour un fayard gisant et peu cultivé. Des confidences susurrées sur mon tronc qui m'ont vu rougir. J'ai même dû quelques fois servir de paravent à des effeuillages spontanés et de soutien sans confort a des plaisirs bruyants et non dissimulés.
Combien de couples se sont reposés sur ma carcasse, des centaines, des milliers peut-être ? Combien de promesses échangées, tenues ou non tenues ? Combien de petits et gros mensonges ? Combien de "Tu te souviens du banc, si on refaisait la même chose..." ?
Il me reste en mémoire la visite de cet adolescent boutonneux ; il tenait dans ses bras un petit faon né sans doute de la journée. Il avait posé le petit animal craintif sur mon dos et s'était assis à son côté. En lui parlant doucement, il tentait de le nourrir d'un peu de son goûter, ce que le faon refusait bien sûr. Visiblement, ces deux là ne se comprenaient pas !
Quand on entendit un cri rauque, plaintif et puissant, auquel répondit un faible piaulement, l'enfant apeuré prit ses jambes à son cou et détala le long du chemin. La mère du petit, l'oeil inquiet, les naseaux en avant, les oreilles pointées vers le haut, arriva ainsi au chevet de son rejeton.
Sans ménagement, elle le poussa avec son museau pour le faire chuter du confort de mon dos. Lorsqu'il fût étalé au sol, elle l'invita à boire, ce qu'il fit goulûment. Couchés contre l'abri de mon corps, la mère léchant son petit, ils s'endormirent paisiblement. Plus tard je les vis s'éloigner dans les derniers rayons du soleil, le petit faon titubant et chutant, puis se relevant entre les jambes de sa mère.
J'ignore pourquoi, mais la nuit qui suivit cet événement, j'ai eu peur du noir. Etonnant, n'est-ce pas pour un meuble né en forêt et ayant toujours vécu dans cet environnement !
Chaque fois que me revient cette anecdote, je ne puis retenir les quelques larmes de sève qui me nourrit encore.
Aujourd'hui, je suis vieux, fatigué et vermoulu, personne ne s'arrête plus pour me faire un brin de causette.
Le rocher de granit a été extirpé de son emplacement par de gros engins et je reste seul, exposé à tous les vents.
Le chemin qui mène au lac a été goudronné voilà déjà une dizaine d'années. Lorsque les voitures, à la sortie du virage accélèrent brutalement, je reçois leurs émanations nauséabondes, je pue, je dépéris.

Si seulement Fernand et Isidore pouvaient revenir pour finir le travail proprement !

Dd

samedi 16 août 2014

La future coûteuse réforme territoriale.


La réforme territoriale, tout le monde en a entendu parler. Mais si la majorité des français s'en moquent royalement, la même majorité sait qu'en fait de simplification, c'est une complication sans précédent qui les attend.
Lorsque nos politiciens prennent une décision, on sait qu'elle est rarement à l'avantage du citoyen lambda. Alors pourquoi cette réforme ridicule, inutile et coûteuse ? De l'avis de nos têtes pensantes, nos régions sont trop petites ; elles ne peuvent pas concurrencer les régions des autres pays européens.
On pense bien sûr aux Landers allemands qui complexent notre premier ministre au point que celui-ci me rappelle la fable de La Fontaine "La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf" Et devinez ce qu'il advint de la pauvre grenouille ? Bien sûr vous le savez aussi bien que moi ! Si le sort de cette grenouille  pouvait faire réfléchir Manuel Valls, on en serait ravi.
Personne n'a envie de finir de cette manière.

Dd

vendredi 15 août 2014

Aurélie fait les gros yeux

Amazon a eu presque peur !


Au gouvernement, on préfère déclarer la guerre à Amazon plutôt que s'attaquer au chômage et à la pauvreté.
Sacrée Aurélie Filippetti, qui vend ses bouquins par l'intermédiaire d'Amazon, (si, si) mais qui voudrait sans doute, en tant q'auteur, voir son pécule augmenter. Tant pis si le consommateur paye le produit plus cher, elle n'en a cure.
  « Cet épisode est une nouvelle révélation des pratiques inqualifiables et anticoncurrentielles d’Amazon. C’est un abus de position dominante et une atteinte inacceptable contre l’accès aux livres. Amazon porte atteinte à la diversité littéraire et éditoriale. » 
Alors qu'il s'agit d'un différend concurrentiel entre Hachette et Amazon, deux sociétés privées, la ministre vient fourrer son nez dans une affaire qui ne la concerne pas. Sans doute n'a t-elle rien d'autre à foutre pour justifier sa position de ministre de la culture. Si elle veut à tout prix prendre parti, eh bien qu'elle se marie, merde ! Ah oui, j'ai en peu dévié ; ça n'a rien à voir ! Mais ça ne fait rien.
Un conseil amical : Aurélie marie toi et fous la paix aux gens qui veulent nous vendre les livres moins chers.

Dd

 A partir d'aujourd'hui...
Je vais tenter une courte chronique quotidienne ( la plus quotidienne possible) ou un petit coup de gueule sur un sujet d'actualité ou sur un événement complètement inconnu du public.

Dd

vendredi 18 juillet 2014

Mon cher Papy


Je voulais juste faire partager ce petit texte, éloge d'une fille de 15 ans à son Papy trop tôt disparu.
Texte écrit et lu par Loriane en l'église de Manduel le 16 Juillet 2014.

                                                                                                               Dd


Mon cher Papy,

Ton état de santé s'est aggravé si vite qu'après une longue semaine d'absence, j'ai du mal à te reconnaître. Et dire qu'il y a quelques jours tu savourais un morceau de pastèque assis sur un lit d'hôpital...
Mais te voilà parti pour un monde meilleur; loin de nous certes, mais près de beaucoup d'autres. Alors, j'ai envie de faire partager, aujourd'hui, les instants mémorables que j'ai vécu avec toi.
En tant que première petite-fille, nous passions beaucoup de temps ensemble lorsque tu me gardais. Nous allions à la boulangerie à vélo; tu me tressais les cheveux, tu me préparais mon petit-déjeuner. Ce que j'aimais par dessus tout avec toi, c'était réviser mes leçons. C'était la façon dont tu complétais mes cours en racontant des histoires qui, jamais ne m'ennuyaient.
Et puis tout a commencé; cette maladie dont j'ai suivi l'évolution et qui s'est aggravée rapidement. Et encore la semaine dernière, quand tu étais allongé dans ton lit, je m'approchais de toi, je pouvais te regarder dans les yeux et te sourire, je sentais ta main se serrer dans la mienne et tu y collais ton visage quand je la déposais doucement sur ta joue...
J'adorais m'asseoir sur ton lit et te parler de ma vie, de mes amourettes, de mes loisirs et de mes vacances. Même si je n'avais qu'un regard en guise de réponse.
Mais un matin, tu es resté figé, tes doigts ne bougeaient pas et je ne pouvais plus regarder l'iris vert de tes yeux. Je n'entendais que ta respiration, entrecoupée de poses de plus en plus longues. Ainsi, pour me consoler, j'enfouissais ma main sous la tienne afin d'y retrouver la chaleur de ton corps.
Et tu es arrivé au bout de la ligne droite que tu suivais.
Je voulais te dire merci. Merci pour toutes ces images que tu m'a laissées et qui me serviront à me consoler. Merci pour les photos que j'ai prises et que je garderai aussi longtemps qu'il le faudra. 
Nous ne t'oublierons pas. Tu vas continuer à vivre à travers les paroles de ceux qui t'ont connu, car nous ne cesserons jamais de parler de toi, de ton parcours, de tes exploits.

Tu vas beaucoup nous manquer, mais une part de moi sait que l'on se reverra.

                                                                                Ta petite-fille     Loriane P.

lundi 14 juillet 2014

Le meilleur des mondes


Je n'ai pas vocation à suivre les voies tracées. Pas plus que mon cerveau n'a envie de croire aux idées reçues, mes pieds ne suivent pas les passages protégés obligatoires. Les comportements et l'uniformité imposés me sont totalement étrangers. Je jalouse ma liberté autant que mes opinions, certains les qualifient de subversives alors qu'elles ne sont que personnelles.
Pas si simple de modeler sa liberté ! Individualiste disent les oies du troupeau ! Ceux là suivent les préceptes du Ministère de la Propagande, ce même ministère qui invite, le 14 juillet, 80 pays à une cérémonie commémorative en l'honneur du centenaire de la première guerre mondiale. Associé au Ministère de l'Amour, notre très cher Ministère de l'Abondance va pouvoir cracher ses deniers pour fêter cet indispensable événement. Merci de dépenser utilement et intelligemment; les fenêtres sont grandes ouvertes et tant pis pour les courants d'air.

Et pendant ce temps là, près de 10 millions de personnes sous le seuil de pauvreté. 10 millions de personnes ça devrait faire un bruit sourd, un grondement, un énorme brouhaha. Mais rien, à peine quelques petites plaintes éparses vite étouffées.
Parvenons-nous à cette période qu'avait prédit Aldous Huxley en 1961 « Il y aura dès la prochaine génération une méthode pharmaceutique pour faire aimer aux gens leur propre servitude, et créer une dictature sans larmes, pour ainsi dire, en réalisant des camps de concentration sans douleur pour des sociétés entières, de sorte que les gens se verront privés de leurs libertés, mais en ressentiront plutôt du plaisir » 
Tous ces passages protégés, toutes ces voies tracées, tous ces interdits affichés ou supposés, toutes ces privations ou restrictions de libertés, ce moule dans lequel il faut se couler c'est bien, n'est ce pas,  ce qu'une majorité réclame !

Pour poursuivre dans le dérisoire, nos ministres de l'Abondance ont pris une grande décision pour mieux aider financièrement les Petites Entreprises. Avec l'aide bien à propos de l'Observatoire du financement des entreprises nos têtes chercheuses ont réussi à pondre une série de recommandations (excusez du peu).
Recommandation 1 : l'obligation pour les banques de répondre à toute demande de financement sous quinze jours ouvrés.
Recommandation 2 : l'obligation de justifier oralement les raisons d'un refus de financement
En cas de refus, un courrier précisant les recours possibles au chef d'entreprise doit également figurer dans le dossier.
Recommandation 3 : Mettre en place des conseillers clientèle sur le long terme. En effet ces conseillers qui changent d'affectation au même rythme que les ministres c'est pour le moins énervant.
Vous pouvez constater qu'ils n'y vont pas avec le dos de la cuiller nos ministres, nos entreprises n'auront plus aucune excuse, elles vont crouler sous le poids du pognon de la paperasserie; enfin elles vont pouvoir embaucher à tout va. Fini le chômage nos Don Quichotte sont passés par là !
On me dit que ce ne sont que des recommandations, pas des décisions. Les décisions ce sont les banques qui les prennent.

Ah bon !

Dd

lundi 30 juin 2014

Plein les yeux

En ce début d'été, quand la rude nature montagnarde a décidé de montrer sa générosité, pour peu qu'on s'en donne la peine, on peut admirer ces éclosions de fleurs multicolores, on peut voir l'éveil d'animaux telle la marmotte, on peut contempler l'aisance du bouquetin ou la grâce du chevreuil.

Pour ce faire nous voilà, invités par un petit groupe de randonneurs, partageant un chalet sis dans la commune de Combloux en Haute Savoie, face au Mont Blanc. Un merci à ce petit groupe de nous avoir adoptés !
La météo est clémente, vu de notre fenêtre, le paysage est magnifique. En position dominante, notre regard sur la belle vallée de Sallanches à Chamonix, nous invite à monter plus haut vers quelques sommets.
C'est ainsi que notre première journée nous mène au parking des Grangettes à une altitude de 1110 mètres. Direction le col du Jaillet, altitude 1723 mètres, en passant par le Châble. La première partie de la montée qu'on qualifiera de sportive est "asphyxiante" pour des organismes mal entraînés, mais le chemin est en parfait état et le balisage très précis. Nous traversons ainsi paturages et forêts aux différents étages de la montagne. A l'approche du col du Jaillet, de somptueux champs de rhododendrons en fleurs illuminent le paysage. A cette altitude, la flore est spectaculaire. Le troll d'Europe est omniprésent ainsi que la renoncule alpestre, la gentiane nous montre ses trompettes bleues. Quel régal !
Pose pique-nique suivie d'une petite liqueur d'Hysope (pour la route), merci Edith.
Les gens de passage nous saluent, contrairement aux promeneurs urbains les randonneurs sont affables et polis, toujours un petit mot, un renseignement ou un simple sourire.
Direction Petit Croisse Baulet altitude 2009 mètres, montée soutenue par un sentier longeant une grande combe. Nous retrouvons ici quatre jeunes randonneurs régionaux fort sympathiques. Notre groupe se scinde en deux, mon épouse et moi-même restons à cette altitude, admirant le paysage, épiant les marmottes et bavardant avec nos voisins (ceux-ci nous offrent même une petite collation de bulles chaudes mais conviviales). Nos amis et amies continuent leur ascension jusqu'au Grand Croisse Baulet altitude 2236 mètres par la continuité du précédent sentier.
Retour vers le col du Jaillet par le même itinéraire, puis bifurcation par un sentier qui nous perd dans la forêt faute d'un balisage adéquat. Après quelques péripéties faites de montées, de descentes, d'avis partagés autour d'une carte peu précise, le tout agrémenté de quelques ondées bien senties, nous voilà parvenus au parking des Grangettes. Retour au chalet pour un repos bien mérité.

Le deuxième jour.
Après la visite de l'Eglise Notre Dame de Toute Grâce du Plateau d'Assy, une petite rando à partir de l'aéro parc de Plaine Joux, montée par le chemin rural des Ahiers à Barmus puis descente par le Chatelet d'Ayères jusqu'au Lac Vert, petit bijou dans cet écrin de montagne. Pour terminer cette belle journée d'été, 19° au thermomètre à Plaine Joux, nous redescendons dans la vallée de l'Arve, 29° au lac de Passy qui nous offre une petite trempette réparatrice.

Le jour suivant nous conduit en direction des Contamines Montjoie, avant le village nous prenons la bifurcation en direction de Bionnassay jusqu'au parking du Crozat altitude 1420 mètres (attention route très étroite, très sinueuse et à double sens de circulation).
Au départ du parking, montée vers le col du Voza altitude 1653 mètres par un chemin assez raide mais carrossable. Ici on croise les rails du tramway  à crémaillère, on continue jusqu'à Bellevue altitude 1794 mètres. Vue sur les Houches et son domaine skiable. C'est à cet endroit que je décide, trop fatigué, de prendre le petit train à crémaillère qui va m'emmener au Nid d'Aigle alors que mes compagnons continuent par le sentier qui les mène vers le glacier de Bionnassay et le Nid d'Aigle. Les tarifs du petit train sont exorbitants, mais tant pis, j'y retrouve les éclopées de notre petite troupe qui sont parties de Saint Gervais. Arrivée au Nid d'Aigle altitude 2380 mètres, face au glacier de Bionnassay, le spectacle est grandiose. C'est le point de départ vers le refuge du Gouter à 3835 mètres pour ceux qui se lancent à l'assaut du Mont Blanc.
Nos courageux amis nous rejoignent au Nid d'Aigle pour le pique-nique.
La descente s'effectue en longeant le rail jusqu'au col du Mont Lachat. Au niveau des ruines  de l'ancienne soufflerie militaire (qui servait à tester des moteurs d'avion en altitude), on prend le sentier à droite qui contourne le mont Lachat pour parvenir à Bellevue. A partir de là, la descente s'effectue en direction du Planet puis du parking du Crozat. C'est dans ce secteur que l'on a pu voir chevreuil, écureuil et rapaces.
Nous retrouvons notre route sinueuse ou nous croisons quelques autochtones équipés de volumineux 4x4 pas très enclins à ralentir.
ici l'eau est limpide
rhododendrons



Lac Vert

Miracle de la nature

Lupins

Depuis le Mont Lachat

Le glacier de Bionnassay

Col du Voza
Et encore merci à tous les participants à cette petite escapade.

Rendez-vous pour un prochain article à l'Eglise Notre Dame de Toute Grâce du plateau d'Assy qui mérite une visite tellement on peut y admirer un condensé d'art moderne peu commun.

Amicalement !

Dd




samedi 21 juin 2014

Nos élus sont indignés !

Pourquoi encore et toujours cette récupération politico-médiatique pour un fait divers malencontreusement abominable, mais pas du tout exceptionnel ?

Le soir du Vendredi 13 juin (soir malencontreux s'il en est) un jeune homme de 16 ans est trouvé le crâne défoncé, abandonné volontairement dans un chariot de supermarché à proximité du quartier des Poètes à Pierrefitte-sur-Seine.
Comme par hasard, si cette violence atroce a été révélée par les médias, elle n'a fait aucune vague jusqu'au Mardi 17 juin, jour où Bernard Cazeneuve, Ministre de l'Intérieur s'offusque du lynchage de la victime. A partir de de cet instant, la classe politique s'éveille, le Premier Ministre et le Président de la République réagissent, la cacophonie gouvernementale s'est mise en route. Mais pourquoi ce Mardi 17 juin ?
Il se trouve que la Cour des Comptes publie un article mettant en cause la politique gouvernementale : "les objectifs n'ont pas été tenus en 2013 et ils ne seront pas respectés en 2014" Ce sont là deux années du mandat de François Hollande mises à mal par le socialiste Didier Migaud.
Pour masquer leurs "mollandises", les membres éminents du gouvernement récupèrent un fait divers nauséabond aidés par toute la presse nationale et même plus. Certains journaux vont même jusqu'à publier des photos du jeune homme. Morbide, mais bien utile pour faire détourner le regard. On est bien là dans la malhonnêteté intellectuelle. Bib Brother et la police de la pensée ont dit regardez ce jeune homme sur le télécran, le reste ne vous concerne pas.
Rue 89 nous déballe une salade sur le lynchage d'un Rom (le fait qu'il soit Rom semble important pour le journal) "phénomène presque inédit en France" assure ce dernier. Les français ont compris l'agression sauvage d'un jeune homme de 16 ans, Rue 89 lui, nous détaille le lynchage d'un Rom. Pour décrire mon dégoût d'une telle horreur je n'ai pas besoin de marquer l'origine de la victime pas plus que celle des tortionnaires. Je n'ai pas besoin de différencier cette agression d'une autre au prétexte que le jeune homme appartient à telle communauté. Le journal en question serait-il raciste ?
Petite piqûre de rappel pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de cet autre fait divers aussi récent que sanglant:
- le Mercredi 18 juin, vers 2 heures du matin dans les rues de Nancy, une vingtaine de jeunes se livrent à des agressions gratuites. Sont-ce des lynchages ou de simples agressions ? On s'en fout ! Le résultat de cette violence a conduit quatre personnes à l'hôpital dont une dans un état très grave.
Qui a parlé de ce fait divers aussi violent que celui de Pierrefitte-sur-Seine ? Valls ! Non. Hollande ! Non ! Cazeneuve ! Non et Rue 89 (pas plus que les autres médias nationaux) n'a pas fait un article bouillant sur le sujet.
N'existe il pas des principes d'égalité sur lesquels repose notre République ?
Messieurs les politiques attelez vous à votre tâche au lieu de faire des diversions malsaines sur des sujets ciblés à votre seule convenance.

Question importante : est ce que la sanction sera proportionnelle à l'indignation de nos élus ?

Dd

lundi 9 juin 2014

Racolage à la Renaud


Mais qu'est-ce que c'est que cette soi-disant bande à Renaud ? Le chanteur, autrefois contestataire, serait-il décédé en cachette pour qu'on nous serve une daube pareille ?

Dans cette hypothèse son nom devrait être "Corne d'Auroch", tout le monde peut pas s'appeler Renaud, on peut lui faire des funérailles nationales à cet enfoiré. En parlant d'enfoiré notre contestataire empâté déclarait " Pas question de chanter avec Christophe Maé, Mimie Mathy ou Patrick Timsit, ni de me déguiser en clown pour chanter La Mamma". Comme on le comprend, c'est en effet aussi pathétique que la pitoyable reprise de ses chansons par des gens qui ne comprennent même pas qu'ils chantent du Renaud.

Et pourtant j'étais un inconditionnel du chanteur à textes qu'a été Renaud et je me suis posé la question : pourquoi cette daube commerciale et racoleuse, sachant que le chanteur Renaud se trouve en être l'initiateur ? La réponse m'a été donnée par Charles Gautier dans Le Nouvel Obs, Renaud n'a pas entièrement honoré son contrat avec son ancienne maison de disques : il lui doit encore deux albums ! Et l'auteur d'ajouter que si le volume 1 marche bien, un volume 2 pourrait suivre. C.Q.F.D. Rien que de la cuisine commerciale sans génie ni conviction.
Je suis d'autant plus attristé qu'on trouve dans cet album un chanteur de la trempe d'Hubert Félix Thiéfaine, mais pourquoi diable a t-il mêlé sa voix à cette gélatine ? Non HFT tu ne dois rien à Renaud !!!

Petit rappel des participants à cette mascarade :
Jean Louis Aubert chante "Manu"
Hubert Félix Thiéfaine chante "En cloque"
Nicolas Sirkis chante "Hexagone"
Benjamin Biolay chante "Seconde génération"
Carla Bruni chante " C'est quand qu'on va où ?"
Elodie Frégé chante "Il pleut"
Coeur de Pirate chante "Mistral gagnant"
Nolwenn Leroy chante "La ballade nord-irlandaise"
Grand Corps Malade slame "La médaille"
Disiz rappe "Laisse béton"
Renan Luce, alexix HK et Benoît Dorémus chantent "Je suis une bande de jeunes"
Bénabar chante "La pêche à la ligne"
Raphaël chante "Chanson pour Pierrot"
La bande à Renaud chante "Dès que le vent soufflera"

Cette dernière chanson, si elle débute bien se termine en cacophonie genre "Enfoirés, à oublier vite !
Les plus indigestes sont les chansons sensées être les plus révolutionnaires, "Hexagone" et "Seconde génération" ressemblent à des récitations scolaires.
Le clip de "Mistral gagnant" est totalement à la ramasse, mais que viennent faire ces mobylettes ?
HFT a quelquefois chanté en public une version de "En cloque" autrement plus convaincante que celle figurant sur l'album.
Raphaël nous susurre une mièvrerie du même acabit que sa comparse Carla Bruni.
Bénabar ne s'en tire pas mieux que ses collègues.
"Manu" réussit à réveiller un peu Jean Louis Aubert et la version de "Je suis une bande jeunes" est assez réussie.
Un petit plus à Elodie Frégé qui semble beaucoup plus convaincue que ses partenaires et une bonne interprétation de "La ballade nord-irlandaise" par Nolwenn Leroy malgré une retouche parolière pas du tout nécessaire. Le rebelle est-il devenu agneau ? Pas de mots qui blessent ? Juste faire de la thune ?
Mais qu'est devenu Renaud ? Il a troqué sa rape contre une planche à savon ! Réveille-toi mon vieux et sors nous encore quelques textes qui prennent aux tripes au lieu de nous montrer un casting de vedettes racoleur.



Sortie de l'album le 9 juin = vous êtes prévenus, pas la peine de l'acheter, ce genre de caramel mou devrait être distribué gratuitement dans la rue.

Dd


vendredi 6 juin 2014

Intensification de la prostitution rurale


Lors de mes déplacements routiers, plus particulièrement dans les départements du Gard, de l'Hérault ou des Bouches du Rhône, j'ai pu constater une réelle amplification de la prostitution rurale. Il semble en effet que la migration des populations de travailleurs du sexe des villes vers les campagnes se soit intensifiée lors de la dernière décennie. Les routes nationales et départementales à grande fréquentation se sont vues balisées de filles aux couleurs fluorescentes sans que les responsables locaux puissent intervenir efficacement pour éloigner cette population "indésirable". Ces filles se sont octroyées des petits territoires ruraux faits de parkings ou de chemins entre les champs cultivés; quelquefois agrémentés de pins parasols ou de haies protectrices, ces petits espaces de travail sont sans doute leur lieux de galères. En effet se prostituer n'est certainement pas une sinécure. C'est un esclavagisme permanent et si on y ajoute le risque, la peur, ainsi qu'une hygiène douteuse, on peut sans peine imaginer la misère humaine derrière une bouteille d'eau, quelques lingettes, un paquet de cigarettes et un téléphone portable.
Ceci reconnu, il serait préférable et plus courageux de légaliser et d'encadrer la prostitution, car vouloir l'abolir comme certains le préconisent serait encore plus douloureux pour cette population qui se verrait plus marginalisée et plus soumise. Moins d'espace de liberté pour la prostitution signifie plus de clandestinité, conséquence augmentation de la dépendance et de l'esclavage sexuel.
La prostitution légalisée avec des travailleurs et travailleuses reconnus, des établissements soumis à des règles qu'y a t-il de choquant dans cette démarche ?  Une existence légale avec un emploi légal, des cotisations sociales, des impôts, un suivi sanitaire, une police du sexe encadrant sévèrement cette activité et c'est à coup sûr la disparition des proxénètes et l'éradication des réseaux.
Pour parvenir à cela il faut bien sûr reconnaître que la prostitution ne peut pas être abolie par un simple décret, la rendre par contre légale et sérieusement encadrée serait une bouffée d'oxygène pour ceux et celles qu'on a contraint à vendre leur corps dans des conditions toujours inhumaines.
photo Midi Libre

Il ne s'agit pas d'être pour ou contre la prostitution, elle est une réalité, elle ne va pas disparaître sur une simple dénégation. Et ce n'est pas l'illusion de la sanction de la prostituée ou de son client qui va résoudre le problème.

Dd

jeudi 22 mai 2014

Des Brésiliens en colère


La coupe du monde de football qui doit débuter dans moins d'un mois, préfiguration des Jeux Olympiques de 2016 pourrait s'avérer difficilement gérable pour les autorités du pays. Pourtant les manifestions populaires lors de la Coupe des Confédérations en 2013 avaient sonné comme un avertissement pour les responsables politiques brésiliens. Au contraire, rien n'a été fait pour une meilleure justice sociale. La répercussion sur le coût de la vie de l'homme de la rue par le renchérissement des transports et du logement a déplacé des pans entiers de la population dans les villes devant accueillir les rencontres de football.
Les prix de revient astronomiques des équipements sportifs, comparés aux maigres revenus du peuple ont déclenché la révolte de la rue. A ce titre la peinture murale de Paulo Ito, artiste de rue, qui montre le seul ballon comme repas d'un enfant, illustre parfaitement le sentiment de "colère sociale" qui s'est installé au Brésil.

peinture murale de Paulo Ito

 N'en déplaise à Monsieur Platini, les images des citoyens brésiliens en colère font le tour du monde et jettent encore un peu plus de discrédit sur un sport déjà largement critiqué pour ses débordements en tous genres. Souhaitons que les autorités du pays ne répriment pas ces manifestations avec violence. Déjà que ce sport devenu spectacle business n'a plus grand chose de palpitant, si on y ajoute la violence militaire et les arrestations arbitraires, le voir devenir champ de bataille fera sans doute vomir les supporters brésiliens dans leurs assiettes vides.
Si les dirigeants du Brésil avaient imaginé que le bon peuple leur serait reconnaissant de leur offrir les facéties des champions du ballon rond, ils ont pu constater qu'ils avaient fait fausse route et qu'il faudrait composer avec des contestataires peu enclins à applaudir à deux mains.

Il est bien évident que cette coupe du monde n'est qu'un prétexte et que le mal est beaucoup plus profond dans le pays, et l'organisation des Jeux Olympiques en 2016 risque bien de voir resurgir les mêmes manifestations.

Dd