samedi 23 février 2013

Et si Hollande imitait trop bien Canteloup !

Y a t'il place pour une plainte ?
Non bien sûr, nous sommes en France, pays de liberté. Mais il n'empêche, cela ressemble fortement a du plagiat, ou je ne m'y connais pas.
Quel talent !

Chacun son métier, inutile de copier ! A moins que ce soit naturel ?

Si Si ! C'est vrai !
Il faut dire que le drôle a vraiment le physique de l'emploi. Si en plus on y ajoute la tenue vestimentaire appropriée à un comique, on est dans le plus-que-vrai.

Sachant que Nicolas Canteloup est un excellent cavalier, je suis sûr que vous pouvez vous imaginer notre premier guignol national en casaque et casquette rose chevauchant et cravachant bravement Jack Le Fougueux. Quel film ! Quel régal ! On en redemande.
Jack Le Fougueux
Et puis à cheval, il est plus difficile de reculer, si la bête est rétive vous risquez de vous retrouver à plat ventre dans la mare. Vous imaginez le tableau ! J'en connais qui paieraient un bon prix pour assister à çà.
Quand Je avance Tu recules : comment veux-tu, comment veux-tu ............................

Enfin, rire est gage de santé, et notre comique le sait bien. Je crois même qu'il en abuse.

Ce n'est pas par hasard si le rire tient une place primordiale, aussi bien dans la presse écrite qu'à la radio ou à la télé. La notoriété des comiques est souvent bien supérieure à celle des politiques. Il faut bien dire que c'est tout à fait mérité tant ils jouent un rôle social beaucoup plus utile.
François W Bûche dans ses oeuvres
Mon rêve utopique m'amène à imaginer notre François en lieu et place de Philippe Bouvard aux "Grosses Têtes" et vice versa. Je pense que le pays rirait d'aussi bon coeur et que notre économie ne se porterait pas plus mal.

Enfin, ce n'est qu'un rêve amusant qui préfigure peut-être un cauchemar politique beaucoup moins hilarant.

jeudi 21 février 2013

Dérision nécessaire !

Pourquoi ce titre ?


Après le courrier du choeur des ...., largement inspiré par les trop nombreuses "familles Groseille", nous allons lorgner un peu sur les trop envahissantes "familles Le Quesnoy".

Il n'est pas rare aujourd'hui que les bobos-cathos-coincés genre Le Quesnoy, se rendent dans le F3 du quartier du " Moulin de la Vierge".
C'est là qu'officie la "grosse mère Marcelle Groseille" dans un rôle taillé à sa mesure. Elle s' est recyclée en "Cartomancienne", et je dois avouer qu'elle y jouit d'un certain prestige.
On murmure même que le père Aubergé aurait sollicité une faveur auprès de la matrone, sans que toutefois personne n'aie jamais pu prouver la véracité du récit.

 Son beauf de mari (M. Groseille), sans avoir lâché son mégot, fait office de portier-encaisseur. Tout à fait dans ses cordes !

Les Le Quesnoy
Les Groseille
Ce jour là c'est Marielle Le Quesnoy, qui à la faveur de la pénombre du soir, se glisse subrepticement dans l'escalier du HLM où officient les Groseille.

Elle a grand besoin d'un conseil avisé : son Jean de mari s'avère être trop empressé auprès d'elle, et son statut de mère raisonnable et responsable, ne lui permet pas de se livrer à des galipettes qu'elle juge indécentes et trop fréquentes. Les prières, qu'elle n'a pas manqué de réciter, n'ayant pas résolu son problème, elle se tourne vers ce qu'elle pense être son dernier recours.

Mme L. Q.

Bonsoir, Madame Groseille, comment allez-vous; et vos enfants ? J'ai vu que votre mari était toujours fringant !

Mme G.

Si vous me disiez ce qui vous amène, on pourrait avancer, je vais avoir d'autre visites et je n'ai pas encore mangé.

Mme L. Q.

J'entends bien, mais ma question est embarrassante, elle concerne les relations avec mon mari.

Mme G. s'exclamant !

Le salaud, il vous trompe ! Vous devez lui faire payer çà ! Je connais quelqu'un qui vous trouve... euh, un beau p'tit cul, ma foi !

Mme L. Q.  rouge de honte.

Ohhh ! Mon Dieu non ! Au contraire, il est trop assidu à mon encontre. Il tente très souvent de me coincer, en me murmurant des choses ! oh ! mais vulgaires. Vous imaginez, si les enfants, par inadvertance venaient à assister à cela, je ne pourrais pas le supporter.
Je sais que vous êtes de bon conseil, dans quelle voie dois-je m'orienter ?

Mme G.  fronçant les sourcils et marmonnant à voix basse.

Cà s'ra cent euros !

Mme L. Q. en farfouillant dans son sac à main, d'un air pincé.

Très bien Madame Groseille. Mais je vois que vos prix sont en forte hausse. Voilà vos cent euros, j'espère que la prochaine fois vous aurez investi dans des sièges décents, ma sciatique s'est réveillée.

Mme G.

Je ne peux rien faire pour votre sciatique.
Pour ce qui est de votre couple, je vous conseille de laisser faire et même d'encourager votre mari. Regardez donc cette façon de s'habiller ! Plus courtes les jupes, profitez-en tant que vous avez de belles gambettes. Un peu de couleurs à vos fringues, deux ou trois boutons de moins à votre chemisier et votre vie va changer. Acceptez les galipettes ! Dégotez-vous un nid tranquille où vous pourrez l'emmener quand il sera en manque.
Oubliez un peu le révérend père Aubergé, occupez-vous de votre Jean, et vous ne serez pas déçue.
Mais surtout : tenez moi au courant pour que votre expérience puisse me servir aussi.
Je vous vois toute pâle ! Vous êtes surprise ! Je comprends, mais qui ne tente rien n'a rien et vous, ma coquine, vous pouvez avoir beaucoup.

Mme L. Q. esquissant un sourire crispé.

Si je m'attendais ! Si je m'attendais !
Mais, bien réfléchi, je vais tenter le coup, cela en vaut peut-être la peine.
Mais dites-moi, entre nous, avec votre mari, vous......?

Mme G. avec un sourire ébahi.

Si vous nous voyez Marielle, je peux vous appeler Marielle ? Vous seriez surprise.
Revenez me voir un après-midi, on pourra discuter de tout çà, maintenant qu'on se connait mieux.

Mme L. Q. un peu estomaquée et pas du tout désireuse d'être spectatrice.

Oui ! Oui ! On en reparle à l'occasion.
Mais mon amie, Madame de Neclin, sera sûrement intéressée par votre prestation, je vais vous l'envoyer, je crois qu'elle a besoin de vous.

POSTFACE

Contrairement aux stéréotypes, on peut constater que deux cultures totalement opposées, représentées ici par les familles Groseille et Le Quesnoy, peuvent très bien cohabiter harmonieusement. Pour ce faire, il faut que les intérêts des uns ne s'opposent pas aux intérêts des autres. Chacune des deux parties doit pouvoir tirer profit de son opposée. 
D'ailleurs, dans la "réalité", Maurice Groseille et Bernadette Le Quesnoy se sont parfaitement épanouis. 
Même si derrière le vernis des deux enfants, se cache la famille opposée.

Cessons de croire que la vie n'est pas un long fleuve tranquille.









mercredi 20 février 2013

Courrier du choeur des plaignants.

Le Docteur Minie Beausoleil expert psychologue en dérision expéditive, leur répond.


de Nicole C... à Menton

J'ai 36 ans, mariée depuis 9 ans. Pourquoi mon mari, quand il rentre à la maison le soir, me dit :"Bonjour ma puce ! Toujours là !" ?
Nota : je suis très un peu enveloppée, mais je fais attention.

Dr M. B.

Votre mari est un enfoiré, lorsqu'il rentre le soir, il doit dire "Bonsoir ma grosse" et c'est tout.
Vous devez lui faire la remarque, ne le laissez pas vous embrouiller avec des compliments douteux.
En effet, le "Bonjour" ne se prononce plus à partir de 16 heures, il est impératif de dire "Bonsoir", c'est un gage de politesse. Et malgré vos nombreuses années de mariage, votre mari se doit de vous respecter. Faites le lui savoir ! Courage.
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de Quentin R... à Vierzon

(version corrigée en bon français) Je désespère à cause de l'acné qui défigure mon visage. Que faire ?

Dr M. B.

Postulat numéro un : t'as une sale gueule vilaine figure, tant pis pour toi, avec un peu de chance, dans quelques années, il n'y paraîtra plus rien. Autant t'habituer maintenant.
Postulat numéro deux : détruit tous les miroirs à ta portée, il ne doit y avoir aucun survivant, pas de sentiment. Un peu de fierté merde !
Eventualité numéro trois : porte une cagoule, mais en été, même à Vierzon, il peut faire chaud.
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de Pierre B... à Colmar

Ma vie n'a aucun attrait, je suis chômeur, célibataire, je vis seul et avec peu de ressources. J'aimerais un minimum de confort, quelques voyages et une compagne. Mais je ne sais pas comment m'y prendre.

Dr M. B.

La réponse est dans la question mon gars, en effet il y a le verbe "prendre", c'est çà qu'il faut faire.
Regardez autour de vous, les gens qui prennent sans demander ont tout ce qu'ils désirent. Agissez, de gré ou de force, prenez ce qui vous revient de droit ! Vous verrez, il suffit de faire le premier pas et vous m'en direz des nouvelles.
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d' Aurélie P... à Lille

Ma fille de 15 ans fréquente un garçon d'une cité dite défavorisée, ce personnage, plus âgé qu'elle, ne m'inspire aucune confiance. J'élève seule ma fille unique et je ne voudrais pas.............
Vous comprenez, je n'arrive pas à me faire obéir et les punitions n'ont aucune influence sur son comportement. Que faire ?

Dr M. B.

Je comprends votre désarroi, mais vous vous êtes foutu dans la m.... sans mon consentement. Seulement, je n'ai pas pour habitude de laisser tomber les personnes dans le besoin. C'est pourquoi je vous donne trois perspectives d'interventions :

  1. Vous arrivez à un dialogue avec l'animal le personnage qui détourne votre fille du droit chemin. Vous lui faites comprendre qu'il n'est pas le bienvenu chez vous.
  2. Vous n'arrivez pas à un dialogue. Vous devez employer la manière forte, par exemple vous pouvez faire appel à quelques "gros bras" (j'en connais qui vous dépanneront pour une somme tout à fait correcte) Soyez sûre que le rigolo des bas quartiers ne reviendra plus jamais dans vos parages.
  3. Vous regardez sur internet "fabrication de bombes artisanales pas chères", vous faites votre pétard et vous lui foutez à la g..... quand il se pointe dans votre quartier.
Bonne chance !
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de Kader A............... à La Courneuve

(version corrigée en mauvais français) Moi et mes potes on est pas contents quand on lit ce que tu écris. On va te faire la peau sale raciste !

Dr M. B.

Je vois que ma conception de la fraternité n'est pas partagée par tout le monde et vous m'en voyez marri. Je ne comprends pas votre courroux car j'ai une très haute opinion de notre adaptation à votre culture pourtant décadente.
Bien le bonjour à vous et vos amis.

mardi 12 février 2013

Vacances d'hiver à La Bresse

La météo et son grand parapluie bleu !

Comme tous bons français prévoyants, avant de partir pour une semaine de vacances vers la montagne, nous consultons les prévisions météorologiques.
Nous avons pour réponse que Phébus et Borée seront nos compagnons.
Si La Fontaine voulait dégarnir son voyageur, nous savions nous, que la pluie, la neige, le vent et le soleil nous obligeaient a de chauds oripeaux.
Dame météo nous disait, heure après heure, la taille du manteau et l'épaisseur du bonnet.

Dimanche

Le voyage, du Sud vers le Nord, s'annonçait des plus réjouissant : d'abord soleil, ensuite pluie et verglas, et enfin neige pour finir.
L'angoisse qui précède cette belle perspective nous obligea presque à renoncer à ces longues et pénibles heures de routes.
Nous partîmes tout de même sous un ciel lumineux, accompagnés par un Mistral assez violent.
Si nous eûmes quelques nuages menaçants à mi-parcours, nous arrivâmes au terme de notre périple de sept heures de route, sans avoir utilisé les essuie-glaces.

La fatigue nerveuse accumulée avant le départ, avait fait place à une totale décontraction, au fur et à mesure de notre progression.
Dans l'euphorie de l'après-midi, une de ces petites vicelardes grises nous jeta même un mauvais sort éblouissant !
Pendant notre voyage, Dame météo avait bien "viré sa cuti", mais il n'empêche qu'elle s'était bien fourvoyée sur cette journée précise.
Nous arrivâmes donc, avec un minimum d'encombres, au but de notre Odyssée !

Lundi

Jour de pluie et de neige très mouillée : les prévisions de la Dame peuvent être qualifiées d'assez précises.

Mardi

Dame météo annonce une journée identique à celle du Lundi, mais la pluie a fait place à une neige soutenue.
Je décide avec à propos, de m'élancer vers les pistes de ski.
Environ vingt cinq années séparent ma dernière sortie sur des planches. Si le matériel a bien changé, après une petite période d'adaptation, le réflexe de l'ex-skieur est toujours là.
Et cet après-midi de montées et descentes, sous une neige drue se passe sans problème.

Mercredi



Très grosses chutes de neige, pas de ski aujourd'hui, trop mauvais.
Journée belote et rebelote !
Après ces abondantes chutes de neige, impossible d'utiliser la voiture non équipée, tant pis elle restera au parking.

Jeudi

La journée semble plus mitigée, neige et éclaircies.
Mon après-midi sera consacré au ski.
Madame ira faire une magnifique promenade avec les raquettes avec passage au Lac des Corbeaux.

Vendredi

Dame météo annonce une belle journée. La perspective m'incite a me lever tôt pour chausser les skis.
Ouverture des pistes dans 20 centimètres de neige fraîchement tombée. Un régal !
Matinée exceptionnelle malgré les cuisses et les mollets qui font mal.

Samedi

Soleil magnifique, paysages lumineux et féeriques, les biches et les chevreuils qui descendent vers la vallée en quête de nourriture. 
Promenade en couple pour une belle et mémorable matinée. Bonheur !
La sortie du samedi soir nous ramène vers minuit. Le passage de quatre chevreuils dans la lueur des phares nous stoppe sur la route enneigée. Merveilleux !

Dimanche

Après une longue séance de déneigement et grattage de la voiture, retour vers le Sud sous un soleil éclatant. Température -10° C

 Nous quittons La Bresse !

Quarante départements en alerte météo, dont une demi-douzaine sur notre passage. Le voyage s'annonce sous les pires conditions. Notre fils nous téléphone pour nous dissuader de partir, il neige chez nous ! Trop tard, nous sommes déjà en route, advienne que pourra...
Dame météo nous annonçait de mauvaises conditions pour notre départ d'escapade, le retour pourrait s'avérer identique. Espoir !
Temps idéal pour rouler sur la première moitié du parcours.
Quelques très faibles chutes de neige sur la suite du chemin sans aucune incidence sur la sécurité.
Le pessimisme de Dame météo, relayé par la radio de bord et les panneaux lumineux des autoroutes, contraste avec la facilité déconcertante du trafic routier.

Afin que nous puissions emprunter notre réseau routier en toute quiétude, Dame météo, puissiez-vous vous quérir d'un batracien de la qualité de la grenouille d'Albert Simon, qui en son temps nous donnait des prévisions réalistes.