jeudi 27 février 2014

Les pantomimes des élus


Histoire courte mais suffisante


Monsieur Valls, que ne vous offusquez-vous pas de l'entrée de Jean Zay au Panthéon !
En effet, pour être fidèle à votre ligne de pensée vous devriez reprocher à ce dernier son écrit de jeunesse, comme vous reprochez vertement l'engagement de jeunesse de Claude Goasguen. Vous pourriez tout aussi bien reprocher à votre président d'être le fils d'un militant d'extrême droite.
D'ailleurs Georges Hollande et Claude Goasguen ont en commun d'avoir été porteurs des idées d'un certain Jean Louis Tixier-Vignancourt. Horribile dictu !
Tout le monde sait que les excès appartiennent à la jeunesse. Sans doute à cause du comportement ambigu de beaucoup de leurs aînés, s'orientent t-ils vers des idéaux apparemment plus nobles et souvent plus extrêmes !
Or, reprocher quelques errances passées, un demi-siècle après, à un presque septuagénaire me conforte bien dans l'idée de ces politiques "brasseurs de vent".
Image Délirius canalblog
Qu'on me comprenne bien : je me contrefous de Valls comme de Goasguen, mais toutes ces tentatives de diabolisation de toutes les tendances qui ne rentrent pas dans le carcan des "pions modérés tous interchangeables" n'a rien de démocratique.

Les français n'ont que faire des Don Quichotte de la politique et usurpateurs des intermittents du spectacle. Demain, excuses, petits bisous et grandes claques dans le dos.
Messieurs Valls, Goasguen et tous les députés vous avez d'autres tâches bien plus sérieuses que d'amuser les médias avec vos pantomimes clownesques. Au boulot !

mardi 25 février 2014

De l'utilité du vote


- Oyez ! Braves gens les visages fatigués de nos représentants, entrés courageusement en politique au siècle dernier et toujours fidèles à leurs engagements désintéressés.
- Oyez ! Leurs ridicules émoluments, preuves de leur attachement au bien-être de leurs concitoyens, leurs misérables retraites après un demi-siècle au service exclusif de leur pays.
- Oyez ! Ces petits patrimoines, hérités de leurs ancêtres et dilués au fil des mandats dans toutes les actions solidaires et altruistes.
- Oyez ! Leurs enfants, leurs épouses ou leurs maris délaissés à cause de la surcharge de travail de ces adultes engagés, responsables mais jamais présents.
- Oyez ! La fidélité maladive, sans doute liée à la fonction, envers leur famille politique et leur entourage privé.
- Oyez ! Le respect en actes et en paroles pour tous leurs adversaires, qu'ils soient politiques ou seulement rival concurrent.
Pas un seul de ces honorables citoyens n'a jamais effleuré l'idée de favoriser un membre de sa famille, un ami ou une personne à qui il serait redevable. Oh ! Grand jamais, je vous le jure, les yeux dans les yeux.
Même si la progéniture de certains peut devenir un fardeau des plus encombrants, leur droiture, leur probité n'ont jamais été et ne seront jamais prises en défaut. C'est d'ailleurs pour toutes ces raisons qu'ils ont été élus et le seront encore et encore jusqu'à usure totale. Pourquoi en prendre d'autres puisque ceux là sont les meilleurs. Ils nous conviennent(quel mot marrant) et nous nous devons de les remercier pour leur généreux engagement et pour tous les services rendus.
Parité rouge-bleu

Sachant qu'il y a en France 1 élu pour 120 habitants, je suggère qu'on améliore ce score fabuleux par une
multitude de parités.
Parité : jeunes-vieux
Parité : moches-beaux
Parité : gros-maigres
Parité : grands-petits
Parité : riches-pauvres
Parité : ouvriers-patrons
Parité : fonctionnaires-artisans/commerçants
etc.....

Dans son infinie bonté, notre gouvernement nous a donné le droit d'intervenir dans la vie politique en faisant voter "Le référendum d'initiative populaire". Mais afin de mettre des barrières, pour ne pas en arriver au résultat des Suisses qui de cette manière votent des lois homophobes et racistes, nos bien aimés responsables ont pris l'initiative de le vider totalement de sa substance. Appeler cette mascarade un "référendum d'initiative populaire"  renommé "référendum d'initiative partagée" c'est se foutre de notre gueule nous éviter le pire. Sans doute n'aurions nous pas voté avantageusement, c'est pourquoi on nous retire fort justement cette liberté.
Mais on le sait nos dignes députés et sénateurs détiennent le savoir et leurs décisions sont toujours justifiées et bien fondées.

Pour ne pas tomber dans le populisme facile, je ne saurais que recommander à tout un chacun de voter, mais voter utilement il va de soi.



vendredi 7 février 2014

L'idéologue enragé


Si on parlait un peu du ministre anticlérical par excellence, j'ai nommé Vincent Peillon ministre de l'éducation nationale.
A la suite d'un précédent billet critique à l'endroit de Najat Valaud Belcacem, certains(es) m'ont vertement accusé de misogynie, aujourd'hui je vais critiquer un ministre du genre masculin, va t-on m'accuser d'être misandre ?
Contrairement à la ravissante ministre, celui-là est naturellement antipathique malgré son faux air d'intellectuel charmeur. Il est de ceux qui, pour avoir échoué leur vie familiale, se croient obligés de tenter de mettre en échec toute la jeunesse de notre pays. Plus occupé à parfaire ses combines par un sens de la famille qui ne vaut que pour un esprit tortueux.
Un petit coup de pouce à l'une de ses ex-femme Brigitte Sitbon-Peillon en la bombardant inspectrice générale de philosophie.
Un gros coup de pouce à sa fille Salomé Peillon nommée à un prestigieux poste d'attachée culturelle à l'ambassade de France en Israël.

On appelle çà du népotisme, mais c'est une tendance quasi générale chez nos oligarques toujours pressés de caser leurs bons à pas grand chose avant qu'ils ne dérivent vers des activités moins reluisantes. Mesdames Touraine et Taubira devront se rattraper pour tenter de caser leurs rejetons délinquants. Monsieur Fabius devra un jour user de toute son autorité pour sortir son fils des magouilles comme il s'est sorti lui-même du piège du sang contaminé - responsable mais pas coupable -

A Priori, le ministre de l'éducation nationale a omis la politesse et la mesure à l'endroit de son idiot de rejeton Elie Peillon, coupable de menaces de mort dans un français aussi approximatif que la politique de son père. Je n'ai pas pu résister à l'envie de leur associer Pascal Terrasse, député socialiste proche de Vincent Peillon et aussi performant en français que le rejeton du ministre.

Aujourd'hui en France on arrête des gens pour des banderoles, de simples inscriptions "Hollande démission"




Comme Julie Gayet, Maya Peillon appartient au bataillon des intermittents du spectacle largement subventionnés par les cotisations chômage des travailleurs.

Monsieur Peillon, appelé Le Serpent par Fançois Hollande, veut changer l'homme en formatant les enfants à son idéologie. Cet homme ambigu, qui a déclaré la guerre à l'église catholique, veut faire de l'école sa nouvelle religion dont il serait le gourou ou le grand rabbin. Il fait partie de cet élite qui veut s'emparer de notre vie privée pour la modeler à sa convenance.

Je veux une république exemplaire, claironnait le fougueux pilote de scooter, je vous laisse juges du résultat.
L'environnement Hollande s'apparente à une patinoire, le pilote a dérapé et la valse des courtisans et courtisanes patine dangereusement dans l'entourage du monarque.

Pôle Emploi, honteuse discrimination.


Je voudrais relayer ici la cruelle mésaventure d'un homme ordinaire, comme vous et moi en somme.

J'espère qu'il ne m'en voudra pas, je vais l'appeler Didier, c'est en fait son vrai prénom.
Didier dit je ne sais pas s'il faut rire ou pleurer, je réponds sans rire c'est à pleurer !
Imaginez ce travailleur riche de 36 ans de labeur et de cotisations, qui à la suite d'une rupture de contrat de travail se pointe pour la première fois de sa vie à Pôle Emploi. Particularité non négligeable, Didier se déplace en fauteuil roulant à la suite d'un accident, il est paraplégique. A la suite de cet accident il a mis un point d'honneur à reprendre son activité et il a continué son travail d'éducateur dans un club de sport.
C'est un peu honteux dit-il, qu'il monte la rampe qui le mène dans cet endroit inconnu. Sans doute doit-il prendre un ticket et attendre son tour devant les regards condescendants et inquisiteurs des employés et de leurs clients.
Lorsque muni de son dossier et de son courage, il est reçu par une conseillère qui lui dit tout de go combien elle admire son énergie, alors qu'il pourrait profiter de son handicap pour justifier un repos bien mérité. Il la remercie en déposant son dossier sur le bureau de la sympathique dame. Il en profite pour lui dire, avec son plus beau sourire, qu'il n'est pas à l'aise dans ces locaux et qu'il espère qu'on va lui trouver rapidement un poste, il est prêt à faire tous les efforts nécessaires pour quitter le plus rapidement possible cette situation de quémandeur d'emploi.
La conseillère examine attentivement son dossier, s'attarde sur son ordinateur, semble introduire nombre de paramètres, il voit son visage pâlir, se transformer puis se déliter au rythme des longues minutes qui s'écoulent. Quand elle se lève brutalement, c'est pour lui annoncer qu'elle doit questionner son supérieur hiérarchique mais qu'elle craint une mauvaise nouvelle.
Assis dans son fauteuil, Didier s'interroge sur l'éventualité d'une erreur dans la présentation de son dossier. Une case mal cochée et le système administratif est en panne, mais non, il a tout vérifié et revérifié.
Lorsqu'elle revient, elle lui annonce d'un air penaud que son classement handicapé troisième catégorie lui interdit de travailler, donc il ne peut être inscrit à Pôle Emploi.
M..... Coup de massue, Didier ne comprend pas, la conseillère ne comprend pas, le Directeur ne comprend pas, je ne comprends pas, vous ne comprenez pas non plus, mais le texte est écrit et personne n'est qualifié pour remettre le texte à sa place en lui expliquant qu'il n'a rien à faire là et qu'il doit dégager illico. D'ailleurs il s'est bien accommodé de 36 ans de cotisations sans cligner des yeux ce putain de texte !

Qui est le plus handicapé, Didier ou le ou les cons qui pondent ce genre d'article restrictif et non aménageable ?

Affaire à suivre : Didier pourra t-il toucher des indemnités de chômage étant entendu qu'il n'a pas le droit de travailler ? Ce serait bien là un comble ! Mais on est dans  une réglementation made in France dépendant du Ministère de la Justice et des Libertés, qui dit mieux ?

Ici la véritable histoire.

dimanche 2 février 2014

Julie joue Valérie dans Quai d'Orsay

       
          Elle avait mis le grappin sur un moche, elle se croyait tranquille. Mais une plus belle et plus jeune qu'elle a trouvé le moche à son goût, c'est du moins ainsi que les gens pensent.
          La voilà cocufiée, répudiée par son ex-amant, la voilà détestée par le bon peuple, ridiculisée dans les médias. Après tout, elle l'a bien cherché, n'était-elle pas hautaine, voire antipathique ?  Elle semblait accaparante et sans doute trop collante à l'endroit de son compagnon, doit-on la plaindre ou la railler ?
          Aujourd'hui, elle boit le calice jusqu'à la lie. Malgré sa fuite au bout du monde, l'ombre de celle qui l'a éjectée de son strapontin doré la poursuit dans ses retranchements. On dirait que la lumière médiatique s'avère aussi collante qu'une maîtresse jalouse.
            A l'heure où Valérie retourne dans l'ombre, Julie brigue un César, cruelle désillusion pour la première et magnifique montée en scène pour la seconde.
            Julie Gayet postule pour le César du second rôle dans Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier. Terrible cruauté cinématographique, elle interprète un personnage calculateur et provocateur prénommé Valérie, curieux hasard ! Cette nomination serait une manipulation sur commande ou un choix réaliste de l'Académie du cinéma, la question risque d'être entêtante ? Selon le résultat, la coïncidence pourrait bien faire parler dans les chaumières. Mais si la récompense tombait dans les mains de celle qui a causé le scandale, ce serait une autre victoire pour Julie Gayet et un autre terrible affront pour Valérie Trierweiler.
            Cette guerre des intrigantes doit réveiller les bons souvenirs de Ségolène, la vengeance étant un plat qui se mange froid, celle-ci doit déguster sa dose de petit lait.
            On imagine facilement les petites phrases assassines dans les réseaux sociaux. De quoi occuper le bon peuple de France jusqu'aux nouvelles frasques d'un copilote de scooter.

            Celui qui nous promettait une société d'apaisement a juste réussi le contraire en multipliant les réformes provocatrices. A l'image des bagarres entre ses courtisanes, il a réussi à créer un climat de guerre civile. Bravo Monsieur le Président, vous êtes un bel exemple pour vos ouailles !