dimanche 2 février 2014

Julie joue Valérie dans Quai d'Orsay

       
          Elle avait mis le grappin sur un moche, elle se croyait tranquille. Mais une plus belle et plus jeune qu'elle a trouvé le moche à son goût, c'est du moins ainsi que les gens pensent.
          La voilà cocufiée, répudiée par son ex-amant, la voilà détestée par le bon peuple, ridiculisée dans les médias. Après tout, elle l'a bien cherché, n'était-elle pas hautaine, voire antipathique ?  Elle semblait accaparante et sans doute trop collante à l'endroit de son compagnon, doit-on la plaindre ou la railler ?
          Aujourd'hui, elle boit le calice jusqu'à la lie. Malgré sa fuite au bout du monde, l'ombre de celle qui l'a éjectée de son strapontin doré la poursuit dans ses retranchements. On dirait que la lumière médiatique s'avère aussi collante qu'une maîtresse jalouse.
            A l'heure où Valérie retourne dans l'ombre, Julie brigue un César, cruelle désillusion pour la première et magnifique montée en scène pour la seconde.
            Julie Gayet postule pour le César du second rôle dans Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier. Terrible cruauté cinématographique, elle interprète un personnage calculateur et provocateur prénommé Valérie, curieux hasard ! Cette nomination serait une manipulation sur commande ou un choix réaliste de l'Académie du cinéma, la question risque d'être entêtante ? Selon le résultat, la coïncidence pourrait bien faire parler dans les chaumières. Mais si la récompense tombait dans les mains de celle qui a causé le scandale, ce serait une autre victoire pour Julie Gayet et un autre terrible affront pour Valérie Trierweiler.
            Cette guerre des intrigantes doit réveiller les bons souvenirs de Ségolène, la vengeance étant un plat qui se mange froid, celle-ci doit déguster sa dose de petit lait.
            On imagine facilement les petites phrases assassines dans les réseaux sociaux. De quoi occuper le bon peuple de France jusqu'aux nouvelles frasques d'un copilote de scooter.

            Celui qui nous promettait une société d'apaisement a juste réussi le contraire en multipliant les réformes provocatrices. A l'image des bagarres entre ses courtisanes, il a réussi à créer un climat de guerre civile. Bravo Monsieur le Président, vous êtes un bel exemple pour vos ouailles !
























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