jeudi 31 janvier 2013

L'ogre a faim...

L'Etat fouille dans nos maisons.


L'ogre s'invite partout dans nos foyers, il pénètre dans nos maisons, tel un mafieux collecteur de fonds.
Sa dernière initiative : je le vois arriver avec son canon à eau, il va éteindre ma cheminée. Pourquoi ?
Mon père, et puis son père et le père de son père, tous l'ont allumée pour empêcher de se geler les miches.
Ah ! C'est le bois qu'on brûle aujourd'hui qui est pollué. On ne doit brûler que de l'électricité ou du gaz, les seules énergies autorisées. Afin de remplir les caisses vides de l'ogre et de vider les nôtres débordantes de pognon. (C'est connu la production d'électricité et de gaz ne pollue pas !)

Toutes ces cheminées qui fument dans nos campagnes devront être obstruées. L'air de nos montagnes et de nos vallées est devenu irrespirable : « Les particules fines constituent un véritable fléau, s’alarme Julien Assoun, de la Driee (Direction régionale de l’environnement et de l’énergie). Et la fumée dégagée par la combustion du bois contamine aussi bien l’extérieur que l’intérieur des logements. Avec tous les risques sanitaires que cela représente. » Fini les bûches de Noêl !
On vous envoie les fonctionnaires-maçons-décorateurs de l'impossible, contre un petit geste de votre part, ils vous transforment votre âtre en niche pour bébé ou en pouf-rocking chair pour mamy.
Achetez des couvertures, c'est moins cher et moins polluant qu'une cheminée.
La prochaine mesure, l'interdiction des barbecues, devrait sortir de ces cerveaux débiles saturés d'ici le printemps.
Après avoir réglé leurs comptes aux cheminées et barbecues, ils vont entrer dans nos cuisines, soulever les couvercles de nos gamelles et en interdire la chauffe au delà de 100°.
Il faut croire, qu'en ces périodes de chômage massif, de déficit sans fond, d'insécurité dans nombre de villes, les priorités d'un gouvernement sérieux, vont plutôt vers les gays et les barbecues. Tant pis, fini les bonnes grosses saucisses chaudes et les chansons paillardes au coin du feu.

L'Etat fouille dans nos placards.


Ils ont déjà visité nos placards et nos frigos pour nous interdire le sel, le poivre, l'huile, le vinaigre, toutes les graisses, le sucre et même le pinard et le pastis. Et surtout, attention à l'eau.
Avez vous remarqué que toutes les pubs télé sont sous titrées. Lisez les sous titrages c'est édifiant sur la connerie généralisée.
On nous a même mis un ministre de la bouffe ! Si si, un juvénile, Guillaume Garot, y s'appelle !
Comme si on avait pas assez de ministres qui bouffent dans nos gamelles.

On nous interdit de fumer (l'état), mais c'est lui qui vend la drogue. Si je cultivais un peu d'herbe dans le fond de mon jardin, ce serait beaucoup moins dangereux pour ma santé que leurs cochonneries commerciales.
En son temps, la Révérende Mère Roselyne, a ouvert notre porte-monnaie pour pouvoir nous acheter nos petites doses de piqouzes qui vont bien. Y paraît qu'il y a eu peu d'amateurs, pourtant tout le monde y avait droit, sans distinction d'âge, de sexe , de religion ou de couleur de peau. Bizarre !

On vient compter et analyser nos microbes, des fois que l'on ne veuille pas partager. On est dans un régime socialiste progressiste, on doit partager.(dixit le Prince François de Tulle)

L'Etat fouille dans nos poubelles.

Et pourquoi le recyclage ne nous rapporte rien ?

On fouille dans nos poubelles ! Vous savez les poubelles "propres" et les poubelles "sales", on vérifie si vous mettez vos épluchures de patates à la bonne place.
On a mis un code-barre sur ma poubelle, le camion de ramassage peut ainsi scanner et peser le travail de ma semaine et comptabiliser mes déchets. Génial ! Je vais pouvoir remplir celle du voisin pour le faire c....
Avez-vous remarqué que le fait de mieux trier ses déchets est inversement proportionnel à la facture du tri.
D'ailleurs on ne peut plus parler de facture, c'est devenu un impôt au même titre que la redevance télé.
Oui, les emballages ont de la valeur, çà dépend pour qui !

L'Etat fouille dans nos poches.


Vous avez un permis de conduire ? On vous l'a pas dit ! Mais c'est un papier provisoire.
J'explique : on vous donne 12 petits cartons de chacun un (bon) point. Après on organise un jeu de pistes.
Vous devez suivre les pistes (école, boulot, intermarché, décathlon, cinéma, concert, mariage, voyage, vacances, bistrot "attention, y vaut mieux y aller à pied", etc...), sur le bord de chaque piste, il y a des petites boîtes grises qui vous prennent en photo (pas la peine de sourire, elles prennent presque toujours de dos, c'est pour çà qu'on vous a mis des étiquettes numérotées). On place aussi des pions en bleu, on les cache derrière des fourrés ou on les met dans des voitures pièges. Le jeu consiste à garder vos bons points le plus longtemps possible. Chaque fois que votre dossard est pris en photo, ou chaque fois qu'un pion s'avance d'une case vers vous, vous devrez rendre un ou plusieurs cartons, selon l'humeur du moment. Et ils n'oublient jamais de soulager votre tirelire.
Lorsque vous n'avez plus de cartons vous êtes éliminé. Vous pouvez continuer à jouer, mais en trichant, mon rôle n'est pas de vous dire comment.
Petit bémol : si vous avez du pognon, vous pourrez aussi racheter des bons points, ou les faire acheter par un avocat.

L'Etat nous tient à l'oeil.


Le Grand Inquisiteur veut tout savoir sur moi.
Marié, père de famille, grand-père, xx ans sous peu, chausse du 42/43, 1m80 pour 77 kg, myope mais pas aveugle, ancien fumeur (cigarettes,pipe,cigare, même certains champignons dont je tairai le nom, mais pas pétard), ancien plein de..... choses et nouveau vieux.
Passeport, carte d'identité, carte bancaire, permis de conduire, carte d'électeur et de lecteur, carte grise, certificats de vaccination, certificat militaire, certificats d'études, feuilles de paye etc, etc, etc. Vous avez dit fichés ! Oui ! on est fichés et bientôt fichus.
Pour ne pas être de ceux là, il faut vivre en marge. Par exemple dans une banlieue dite sensible ou zone de non-droit, où les flics ne vont pas et où tout est permis.
Mais c'est une autre histoire ! On en reparlera !

Si seulement l'ogre pouvait ressembler à Shrek ! Mais celui-là va sans doute nous bouffer !


mercredi 30 janvier 2013

C'est quoi l'humour ?

Humour, ironie, sarcasme, raillerie, plaisanterie, verve, esprit, dérision, répartie, satire, sel.


Considérons qu'on a le droit, j'ai presque envie de dire le devoir, de rire de tout et aussi de rien.
L'humour est là pour nous faire rire de tout ce qui est drôle et même moins drôle, à condition que ce soit aux autres que çà arrive.

Certains, à cause de leur idéal, condamnent et l'humour et le cynisme - l'humour parce qu'ils y voient du cynisme - et le cynisme parce qu'ils n'y trouvent pas d'humour. M. Aguéev

L'humour a ses limites que seule la connerie dépasse. Anonyme

Un homme glisse sur une peau de banane devant dix personnes. 
S'il rit, c'est de l'humour.
Dix personnes glissent sur dix peaux de bananes devant un homme.
S'il rit, c'est de l'imprudence !  Anonyme

Pour certains journalistes, l'humour est une langue étrangère, ils ont besoin de sous-titres.  Guy Bedos

Ce n'est pas la peine de faire de l'humour avec les femmes puisqu'on les fait beaucoup plus rire en les chatouillant.  Philippe Bouvard

<<Ah ! vous êtes écolo ?>>  Rire assuré. En France, en tout cas. Ailleurs, je ne sais pas. Parait qu'en Allemagne les Verts sont pris au sérieux. Les allemands n'ont aucun sens de l'humour.  François Cavanna

Directeur de pompes funèbres cherche personnel ayant  le sens de l'humour, connaissant particulièrement la mise en boîte.  Pierre Dac

En fait, un seul verre me suffit pour être saoul, mais je sais jamais si c'est le treizième ou le quatorzième.  G. Burns

La vie d'un homme se divise en trois grandes périodes : la jeunesse, l'âge mûr et "tu n'as pas l'air en forme mon vieux !"  E. Powell

Si mon père n'avait pas été aussi timide et réservé, j'aurais au moins quatre ans de plus.  B McBain

Un psychiatre, c'est un type qui vous pose des questions qui vous coûtent cher, alors que votre femme vous pose les mêmes pour rien.  J. Adams

Entre une mauvaise cuisinière et une empoisonneuse, il n'y a qu'une différence d'intention.  Pierre Desproges

La seule conscience politique que j'ai, c'est de tenir à ne pas en avoir - pas du tout par lâcheté - c'est parce que je n'ai jamais pu m'apercevoir que la gauche était mieux que la droite, que les rouges étaient mieux que les noirs.  Pierre Desproges



Desproges
«Les hommes naissent tous libres et égaux en droits».
Qu’on me pardonne mais c’est une phrase que j’ai beaucoup de mal à dire sans rire. «Les hommes naissent tous libres et égaux en droits», prenons cette femme, c’est une image madame, loin de moi l’idée de vous prendre ici dans ce box trop exigu pour les 181 cm de splendeur nacrée qui compose, en tout bien tout honneur, votre principale source de revenus. Prenons cette femme, elle est belle. La beauté. Existe t-il un privilège plus totalement exorbitant que la beauté ? Par sa beauté, cette femme, n’est-elle pas un petit peu plus libre et un petit peu plus égale dans le grand combat pour survivre que la moyenne des homos-sapiens qui passent leur vie à se courir après la queue en attendant la mort ? Quel profond imbécile aurait l’outrecuidance de soutenir au nom des grands principes révolutionnaires que l’immonde boudin trapu qui m’a collé une contredanse, tout à l’heure, possède les mêmes armes pour asseoir son bonheur terrestre que cette grande fille féline aux charmes troubles où l’œil se pose et chancelle avec une bienveillante lubricité contenue, difficilement contenue…



COLUCHE pour le plaisir

  • S'il y avait un impôt sur la connerie, l'état s'autofinancerait.
  • La grande différence qu'il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c'est que, de temps en temps, les oiseaux s'arrêtent de voler.
  • Il n'y a pas de femmes frigides. Il n'y a que des mauvaises langues.
  • Certains hommes aiment tellement leur femme, que pour ne pas l'user, ils se servent de celles des autres.
  • Les hommes mentiraient moins si les femmes posaient moins de questions.
  • Quand vous voyez un flic dans la rue c'est qu'il n'y a pas de danger. S'il y avait du danger, le flic serait pas là.
  • Tout le monde a des idées, la preuve c'est qu'il yen a de mauvaises.
  • Un conseil : ne buvez pas d'alcool au volant, vous pourriez en renverser !
  • La plupart des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêt à tout.
  • A la télé, ils disent tous les jours : "Y a trois millions de personnes qui cherchent du travail." C'est pas vrai, de l'argent leur suffirait.
  • Les hommes savent-ils se reproduire entre eux ? Non ! mais les expériences se poursuivent.
  • Les hommes naissent libres et égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres.
  • Les psychiatres c'est très efficace. Moi, avant, je pissais au lit, j'avais honte. Je suis allé voir un psychiatre : je suis guéri. Maintenant, je pisse au lit, mais j'en suis fier.
Amusant ! Et tellement vrai !
"Bienheureux ceux qui savent rire d'eux mêmes, ils n'ont pas fini de s'amuser", c'est bien dit mais cela ne suffit pas, il faut aussi savoir rire des autres et avec les autres. C'est une excellente thérapie.

L'humour, c'est prouvé, possède toutes les vertus pour rendre les gens sympathiques et attirants.
Apprenons l'humour à l'école, dans les entreprises. Professeur d'humour ! Cela pourrait nous changer des profs "coincés" qu'on trouve dans toutes les écoles de France.
Ce serait plaisant, des profs et des parents réceptifs à l'humour, n'es-ce pas ?





  

dimanche 27 janvier 2013

La prostitution dans la rue

L'utilité de la réouverture des maisons closes.


Ces "demoiselles" que l'on rencontre aujourd'hui dans nos villes et dans nos campagnes m'inspirent une réflexion.

Nous avons pléthore de ministères dans notre pays, pourquoi pas un ministère de la prostitution !
Avec à sa tête un grand argentier spécialiste de la fonction et ancien proxénète.
Une belle manière de rebondir pour DSK, notre ancien ministre est aujourd'hui chômeur de luxe et il a du mal à joindre les deux bouts ! C'est une opportunité immanquable bien évidemment !

Combien de personnes prostituées en France : en 2009, l'office central pour la répression des êtres humains (OCRTEH) évaluait à environ 20 000 le nombre de prostituées en France. Ce chiffre était contesté par le syndicat du travail sexuel (STRASS). Et pour cause, l'Allemagne dénombre environ 400 000 personnes prostituées pour
20 000 chez nous.
Cherchez l'erreur !
Elle est du même ordre que les chiffres officiels de la délinquance qu'on falsifie pour faire "mousser" les ministères responsables ou irresponsables.

Paradoxe :
 La France s'est engagée à reconnaître que la prostitution est "incompatible avec la dignité et la valeur de la personne humaine".
Et parallèlement on apprend que les revenus de la prostitution sont imposables au titre des bénéfices non commerciaux.
"Ma petite entreprise connaît pas la crise" disait Alain Bashung.

La prostitution de rue est réputée dangereuse.
La pratique constatée sur nos voies, qu'elles soient rues, ruelles, routes nationales ou chemins vicinaux, se fait sans aucune hygiène, tout au plus peut-on voir une bouteille d'eau minérale, servant sans doute à des ablutions sommaires.
La maison dite de tolérance semble mieux convenir en terme de sécurité et d'hygiène, elle peut être contrôlée plus facilement que des sujets étalés dans des rues et sur nombre de routes de France.


Nous avons un premier ministre fin connaisseur de la roublardise
Un homme ayant toutes les capacités nécessaires à la fonction de ministre de la prostitution, devra être nommé.
Et pour ce travail délicat, quelqu'un de peu délicat semble indispensable.

Car outre les affaires de moeurs au Sofitel de Manhattan, au Carlton de Lille ou avec Tristane Banon, le "gugusse" pressenti est un roublard de première catégorie.

- L'affaire de la MNEF en 1997 ou il aurait perçu 603 000 francs, il fut mis en examen fin 1999 puis relaxé fin 2001. (le roublard)

- L'affaire Méry ou il est accusé d'avoir offert, quand il était ministre de l'économie et des finances, une remise fiscale de 160 millions de francs à Karl Lagerfeld en échange de la remise par l'avocat de celui-ci, des aveux de Jean Claude Méry (financier occulte du RPR), contenus dans une cassette. Il reconnait avoir eu cette cassette, mais l'avoir égarée avant de l'avoir visionnée. Après avoir été soupçonné de "corruption passive", il ne sera finalement pas poursuivi. (le roublard)

- Il est soupçonné d'emploi fictif, dans une filiale suisse du groupe ELF, au profit de sa secrétaire en 1993 et 1994 pour une somme de 192 000 francs. Il est mis en examen pour "complicité et recel d'abus de biens sociaux" en janvier 2000. Non-lieu prononcé par Eva Joly en octobre 2001. (le roublard)

- L'affaire Piroska Nagy, en 2008 il est accusé par cette dernière, devenue sa maîtresse, d'avoir abusé de sa position au sein du FMI. Il sera finalement disculpé à la suite de l'enquête du FMI. (le roublard)
A la suite de cette affaire, le harcèlement devient motif de licenciement au FMI.

Pour revenir à notre sujet, la prostitution, dans l'impossibilité de l'éradiquer utilisons ses ressources et pour ce faire, quel meilleur moyen qu'un vrai ministère dirigé par des gens compétents. DSK, Dodo La Saumure et quelques autres semblent posséder toutes les capacités d'une telle charge.
Avec des professionnels de cette trempe, l'avenir de la prostitution dans notre pays est tout tracé, moins de risques inutiles pour les travailleurs du sexe, finie la falsification des statistiques sur le plus vieux métier du monde.
Un avenir nouveau va s'ouvrir, un délégué à la communication sera nommé au sein de ce ministère pour promouvoir le métier (rappelez vous imposition aux BNC). Il va falloir orienter les jeunes, les chômeurs, les gens dans le besoin vers cette nouvelle voie.
De vraies opportunités vont voir le jour qu'il faudra saisir sans attendre.

Une tâche colossale, attend ce futur ministère.
Répertorier, tester, délivrer les autorisations et certificats, peut-être même pourra t-on voir l'émergence d'une école spécifique au métier.
La prostitution va pouvoir obtenir ses lettres de noblesse. Enfin reconnue, au même titre que l'homosexualité ou la polygamie, tous ses adeptes vont enfin pouvoir s'épanouir dans une nouvelle société de tolérance et d'égalité.
Et, cerise sur le gâteau, les chiffres du chômage vont enfin pouvoir s'inverser.
Et c'est une vraie bonne nouvelle pour notre pays !

jeudi 24 janvier 2013

A l'apéro, chez la Françoise.

Dialogue entre Dédé le populiste et Momo le démagogue.


Ce dernier entre dans le bar.

Momo
Salut Dédé, salut tout l'monde ! 
Aujourd'hui, mon Dédé, c'est ton jour de chance, je te paie ce que tu veux !

Dédé
Françoise mets nous deux momies.
On dirait que tu viens d'avoir une hallucination mon gars, c'est pas dans tes habitudes de payer la première tournée, comme çà.
Si seulement tu pouvais nous la refaire plus souvent !

Momo
Tu crois pas si bien dire, j'ai parlé au Président...
Je te vois sceptique, mais je vais t'expliquer.
Comme tu sais, depuis que je suis à la retraite je m'occupe un peu de politique, je fais quelques permanences, j'aide les adhérents et je donne quelques conseils aux jeunes.
J'étais au bureau.
Et là, impromptu, entre notre Président. Quelle surprise !

Dédé
L'ordinaire ? Le normal ? Qu'es ce qu'il foutait là ?
Il a pas d'autres choses plus importantes à faire que venir "tailler le bout gras" avec toi ?
Il était avec sa "demi-moitié" ?
J'aurais bien voulu le rencontrer, pour lui souffler deux mots dans l'oreille.

Momo
Cesse donc de ricaner et écoute plutôt.
Il nous a prouvé par là qu'il pouvait se comporter comme un citoyen ordinaire, sans chichi, qu'il pouvait faire comme toi ou moi, et que même si sa cravate était un peu de travers ou sa manche de costume un peu courte, il s'en moquait. Il veut être normal comme tout un chacun.et je trouve que c'est  une révolution par rapport à tout ce qu'on a connu précédemment.
D'ailleurs, on en reboit une ! Françoise deux momies STP.

Dédé
Que du pipeau ! Ah ! Je comprends pourquoi tous ces embouteillages en ville. Avec l'Odile on a mis deux heures pour arriver à la supérette, y avait des flics partout. On a pensé à un accident très grave.
C'était effectivement un accident. Pas grave, non, mais chiant !
Mais supposons que tu sois malade et que je doive t'emmener aux urgences, avec toutes ces rues bloquées, tu pourrais passer l'arme à gauche. Mais tu y est déjà....
Il manquerait plus qu'il se pointe au bistrot avec toute sa garde rapprochée.
Françoise, il faudra que tu pousses les murs, si tu veux laisser entrer la normalité dans ton estaminet 

Momo
Ton cynisme me désespère. Tu sais très bien que la situation, dans notre pays, s'améliore.
On se décide enfin à prendre un peu plus aux riches et à donner un peu plus aux pauvres.
C'est çà la solidarité !
Il nous l'a affirmé, il n'aime pas les palais, les paillettes ou le paraître. Il se verrait bien dans un bureau comme le nôtre plutôt qu'à l'Elysée. Il est simple et humain.
Il ne copine pas avec les grands patrons et ne fréquente pas le Fouquet's
.
Voir l'Abbaye à Tulle.

Dédé
Demain, je prends le TGV pour rendre visite à un ami à Lille. J'imagine notre homme normal dans le même train. Comment concilier les déplacements d'un chef d'état dont on doit assurer la surveillance permanente, avec ceux d'un quidam sans importance.
Impossible !
Nous n'avons rien à faire dans le même environnement. Nous n'avons rien en commun, soyons sérieux ! De toute manière, il  nous coûte suffisamment, il n'a rien à foutre dans un train tout public.
Et c'est pas parce qu'il allait becqueter avec ses groupies à l'Abbaye à Tulle quand il était corrézien qu'il peut continuer dans ce registre.
Allez c'est ma tournée ! Oublions un peu les guignols incompétents qui nous gouvernent, de toute manière nous on ne sera jamais riches et tu sais pourquoi : on est pas comme eux, on est pas assez tordus.

Momo
Décidément tu ne crois en rien, mon cher Dédé, je te plains d'être ainsi aigri.
Tu sais notre pays a besoin de bonnes volontés. Si tout n'est pas parfait, admets tout de même que notre Président essaie d'être un homme honnête et abordable.
C'est sûrement le premier Président qui ne se croit pas au dessus de la mêlée.
Il est l'homme qu'on attendait.

Dédé
Ton raisonnement relève de l'angélisme.
Les personnages avec une vie familiale aussi inconstante : je prends femme, je fais des enfants, je quitte femme, les enfants vont et viennent, ballotés entre pères et mères. Parents irresponsables !
Tu t'imagines te comportant de la sorte avec ta femme et avec tes enfants !
Ces couples "normaux" n'ont aucun sens des valeurs, alors que les homosexuels réclament aujourd'hui la valeur d'un acte de mariage pour justifier d'une reconnaissance de la société.
Le monde à l'envers ! On marche sur la tête !
Je devrais faire confiance à celui ou à ceux qui échouent dans une vie personnelle ?
Soyons raisonnables, même pour te faire plaisir, mon cher Momo, je ne peux pas faire semblant de croire à ses mensonges pas plus qu'à ceux de son gouvernement.

Momo
Ecoute mon vieux, on en reprend un petit dernier et je rentre retrouver la Lulu, je lui ai promis de l'amener au resto ce soir.
Je pourrai lui raconter ma rencontre de ce jour sans me faire brocarder injustement.

Tu devrais quand même méditer le fait que c'est lui l'élu, il est donc légitime ne t'en déplaise.
A demain, et embrasses bien l'Odile de ma part.

Dédé
J'espère tout de même que ton président "abordable" , pour venir te serrer la paluche, n'a pas dépensé autant de pognon que pour aller faire un petit coucou aux français de New York, flanqué de sa chevalière servante.
Voir Le Parisien du 27/09/2012.













dimanche 20 janvier 2013

Ah ! Ces privilégiés de retraités.

On a enfin trouvé les boucs émissaires ! Mais pas la chèvre diplomate !


Voilà maintenant quelques années que la guerre des âges est déclarée.
On met trop souvent en opposition l'aisance des seniors dispendieux et subventionnés par rapport à la jeunesse besogneuse et mal payée.
On peut souvent lire, sous la plume d'économistes reconnus, le décalage ou la mise en opposition de deux mondes.
  • d'un côté, une génération sacrifiée, le bloc des forces vives prises en otage par un système non maîtrisable.
  • de l'autre côté, ces vieux qui détiennent et maîtrisent les pouvoirs en "pompant" la richesse du pays. 
On peut facilement entendre, lors de débats politiques, des "spécialistes" nous dire, chiffres à l'appui, le coût prohibitif de cette génération toujours plus nombreuse et ruineuse pour le pays.
On peut facilement croire, en écoutant certains de nos dirigeants présentant la retraite comme un don, qu'il faut cesser d'entretenir aussi grassement cette catégorie parasite.

C'est enfin fait, les coupables sont identifiés !
Mais le discours caricatural qui oppose les privilégiés profiteurs et improductifs, à ces jeunes fonceurs et productifs mais mal payés semble plutôt malsain. Il est dangereux de désigner une catégorie à la vindicte en les accusant de presque tous les maux dont souffre notre pays.

Même si les conditions de vie de certains seniors sont élevées, même si cette génération "dorée" a pu profiter d'avantages aujourd'hui remis en cause, ce n'est pas une raison pour en faire les parfaits boucs émissaires.
Il serait plus intelligent de prendre modèle pour tenter d'obtenir le même niveau, plutôt que s'escrimer à tenter de les dépouiller. Quel bonheur de leur piquer leurs avantages injustement acquis !

<<Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est con, on est con>> ! chantait Georges Brassens.
Mais je crois qu'inversement, la médiocrité n'attend pas le nombre des années.

Mais ne nous y trompons pas, ceux qui jettent de la poudre aux yeux pour nous aveugler et camoufler leur responsabilité sont bien toujours les mêmes.
La dette colossale de la France ne peut pas être imputée aux banques.
L'Europe ne coûte rien à notre pays, c'est sans doute la Grèce, l'Espagne ou le Portugal qui tentent de renflouer notre déficit.
Non ! Les coupables sont ailleurs et les retraités en font partie, à cause de leurs retraites mirifiques.

Notre gouvernement l'a décrété, être riche ou être retraité est injuste, donc il faut les faire rendre gorge à ces couillons de contribuables.

Si le pouvoir d'achat global des seniors est commercialement intéressant, il ne faut pas oublier que 45% des retraités, soit environ 6 millions, ont des retraites comprises entre 45 et 90% du SMIC.

Messieurs les technocrates, tapez d'abord dans votre casse-croûte avant de venir grignoter celui des autres !

vendredi 18 janvier 2013

Armstrong le mythomane

Claude Nougaro l'avait dit avant lui...


"Je ne suis pas noir, je suis blanc de peau".


  • Mais Lance mentait, il n'est pas blanc, mais pas du tout ! Ou alors il est blanc d'EPO !
  • Sans doute s'est il inspiré de son homonyme pour nous jouer de la "trompetterie" pendant toutes ses années !
  • Il a semé tous ses adversaires pour aller faire du vélo sur la lune avec Neil !
  • Aujourd'hui, il sort de sa capsule (de testostérone) pour redescendre sur la terre.
Le mythomane provocateur

Armstrong un sportif ?


Si le sport ressemble à ce que nous a montré cet acteur et bien d'autres, pendant toutes ces années et sans doute encore aujourd'hui, alors c'est là le triomphe de l'immoralité.
Les vrais sportifs ne sont pas là où on veut nous le faire croire. Ce ne sont pas ces assistés qui ne savent même pas gérer leur vie. On les véhicule, on les loge, on leur prépare leur nourriture, on les soigne, on les masse, on les paye, on leur achète ce dont ils ont besoin, on leur dicte tout, ils ne doivent pas prendre d'initiatives.
Ils sont là, seulement, pour faire fructifier la mise de leurs sponsors.
Quelle différence entre l'entrainement répété d'un sportif de haut niveau et les huit heures journalières d'un travailleur lambda ? Il y en a une colossale : le nombre d'années de travail !
Oui ! Les vrais sportifs, sont ceux qui après leur journée, leur semaine de travail, enfourchent le vélo, vont courir, vont taper dans un ballon ou une balle, sans contrepartie financière. Ceux là dont les vrais héros !
Respect pour ces sportifs, honte aux tricheurs !
Le vrai sport utile, c'est le sport de base (dit de masse), le sport amateur, sans contraintes financières.
L'autre, le sport dit d'élite, sert trop souvent de support à la politique et à la finance, en utilisant les meilleurs sportifs comme objets...de luxe bien sûr.
Neil Armstrong est décédé le jour où l'USADA
 annulait les résultats de Lance Armstrong depuis 1998

Des sanctions.


Quelles sanctions ? La justice américaine sanctionne durement le parjure, comme Marion Jones condamnée à six mois de prison ferme en 2008.
Pour Lance Armstrong  la sanction sportive est inutilement dérisoire, elle doit être pénale, comme pour sa compatriote et évidemment financière. Mais il n'est pas seul coupable, d'autres l'ont entraîné dans cette spirale, ou pour le moins ont contribué à sa réussite et à son dopage à grande échelle, il serait juste qu'ils payent aussi.
Ce personnage, souvent défendu par d'autres sportifs ou des journalistes, avocats du diable, mérite une peine exemplaire pour son imposture.
Peine qui pourrait, peut être servir à dissuader d'autres tricheurs et à faire taire ces médias complices.
Comme le veut l'adage habituel, je vais dire, laissons la justice faire son boulot.

Armstrong-Sarkozy-Bruynel

Conclusion provisoire.


A trop faire l'apologie du sport spectacle servant de vitrine, soit à une ville, à une région ou à un pays, et toujours à un ou plusieurs sponsors. On arrive ainsi à ces débordements, pour encore plus de gloire et de pépites.
Le plus navrant dans cet état de fait, c'est l'exemple laissé aux jeunes.
Heureusement, il reste le sport de base amateur, où tous les éducateurs sont des bénévoles.
Je vous laisse imaginer une équipe de jeunes, entraînée par un Lance Armstrong !!!


Pensée : Lance et Obélix seraient ils tombés dans la même marmite ?







jeudi 17 janvier 2013

Permis de conduire

Nos amis les radars !!!


Enfin une bonne nouvelle,  faute de sauver des vies, les radars nouvelle génération vont remplir les caisses de l'état.
Et pas de mesquinerie, c'est une excellente chose !

C'est pour notre intérêt général bien sûr !

Les radars implantés actuellement ont rapporté en un an la bagatelle de 1 milliard d'euros, une nouvelle génération d'appareils, en plus des radars tronçons, va rentrer en fonctionnement en 2013.
Ces appareils de répression massive , appelés radars mobiles embarqués sur voiture banalisée, peuvent flasher 9 véhicules à la minute, en roulant ou à l'arrêt, sur plusieurs files simultanées, et dans n'importe quel sens de circulation.
La prévision de rendement de ces nouveaux radars devrait multiplier par deux le chiffre des recettes de l'état.
Donc, que des bonnes nouvelles, car en plus ces appareils sont indétectables et n'émettent pas de flash de jour comme de nuit. Que du bonheur !

Record 2011 : douze millions de points retirés, à ce tarif et avec les nouveaux radars, on pourra facilement tripler ce chiffre. Bientôt, les 20 ou 30% de mauvais automobilistes, se verront retirer le permis, que d'économies d'essence et de pollution moindre "c'est bon pour la planète".
Dans quelques années, quand on ne sera plus que vous et moi sur la route, quel pied ! C'est bon pour nous.

Petite précision sur le milliard d'euros encaissé par l'état sur les contraventions, 3% ont été attribué à l'entretien des routes. Mais non ! Ce n'est pas du racket, puisque demain nous devrons vendre notre voiture pour acheter des bicyclettes, on aura plus besoin de ce réseau routier. Vive le retour des charrettes à boeufs, mais attention aux charrettes  banalisées !
Le racket

Le racket !!!


Loin de moi l'idée de défendre ces automobilistes au comportement dangereux voire criminel.
Aujourd'hui, tous les conducteurs, bons ou moins bons ou même très prudents, se voient ou se verront verbalisés et dépouillés de leurs points pour des infractions mineures. 
L'erreur est humaine, tout le monde a droit à ce précepte, même le plus intelligent ne peut échapper à cette règle. 
                                                                     
Si effectivement il fallait sanctionner les comportements dangereux. Aujourd'hui le tout répressif est arrivé à son maximum. Il suffit d'écouter la rue pour savoir ce que pense la majorité, l'opinion est quasi unanime:
c'est du racket. 
Le conducteur contribuable rembourse t-il la colossale dette de la France, tout en engraissant au passage quelques grosses sociétés directement concernées par ce gigantesque business ?

Pour me conforter dans cette hypocrisie, j'ai parcouru, au cours de ma vie de conducteur, environ un million de kilomètres en voiture sans aucun contrôle d'alcoolémie, trois contrôles de papiers avec un visuel rapide du véhicule et d'innombrables contrôles de vitesse. Où est l'anomalie ?
La sanction

Il serait temps, de la part des décideurs, de s'engager dans le vrai préventif, et de foutre un peu la paix aux cochons de taxables à merci.

Sanctionner oui, mais sanctionner juste !

Je m'imagine surveillé par ma famille, mes amis, mes voisins, les passants et tous les inconnus que je croise, tous prêts à la délation rémunérée.
A quand les radars dans ma maison avec enregistreur de décibels ou autre gadget répressif ?

Pensée : Plus vous serez prudents sur la route, plus les petites boîtes fleuriront !


                                                                   Ecoutez Le Roi de la Route (dans sa Taunus)

mercredi 16 janvier 2013

Fumer tue, vivre aussi

Souvenirs d'addiction !


Dans un geste nerveux, il venait d'écraser son paquet de clopes vide...

Dans les spirales voluptueuses de la fumée de la cigarette, qu'il venait d'allumer nerveusement, il imaginait le monde de demain. Ce monde il en rêvait, il le voyait ou du moins il l'espérait.

La fumée lui piquait les yeux, tel le froid vif en hiver lorsque le vent du Nord vient fouetter le visage. Une odeur âcre et enivrante irritait ses narines, lorsque de sa bouche sortait ce brouillard tabagique.
Demain, pourquoi pas maintenant, quand il aurait jeté son dernier mégot, il en était sûr, la vie allait enfin s'ouvrir à lui !
Il ne lui restait aucun souvenir d'avant la cigarette! Il avait, très jeune adolescent, trouvé dans les vapeurs de la clope, l'assurance qui manquait à un enfant trop complexé.
A la dernière très longue aspiration sur sa cigarette, il fermait les yeux et contemplait toute cette "foutue tuyauterie intérieure" remplie de cellules jaunâtres et nécrosées. Combien de temps lui faudra t'il pour se défaire de toute cette suie ? Combien de temps ses artères vont-elles survivre à cette invasion de "sédiments", qui tels les alluvions, se sont déposés dans ses voies "navigables".

Quand il ouvrit les yeux, son mégot lui brûlait déjà les doigts. Il le déposa sur le bout de son pouce pour, avec son index replié, l'éjecter comme avec une catapulte. Le petit fumigène rougeoyant s'envola en tournicotant pour disparaître dans la pénombre du soir.

Cà y est !  Ouf c'est fait !

Il marcha une longue heure en prenant de grandes bouffées d'air, en écartant les bras à l'horizontale, puis en rejetant ces 25 années de purgatoire.
Il regarda sa montre. Vingt heures trente ! Son cerveau tricotait, une maille à l'endroit, une m...., puis il tricotait de plus en plus vite. Son pouls s'accélérait, son coeur tapait fort dans sa poitrine.
Une pâtisserie ouverte, il s'engouffra, il acheta deux pains au chocolat, il n'aimait pas particulièrement, mais à cette heure, le choix était restreint.
Tout en marchant, il avala ses friandises. Il avait soif ! Il marchait depuis plus d'une heure et trente minutes.
Son esprit luttait, son corps réclamait autre chose. C'était la pagaille dans son cerveau en ébullition. Mais qu'est ce que les Curiaces et les Horaces peuvent bien foutre ma sa tête ? disait-il à haute voix.
Il regarda autour de lui, personne, il accoucha d'un grand cri rauque qui le fit tousser bruyamment et douloureusement. Merde ! Il faut que je boive quelque chose !
Il avisa, à environ une encablure, le bistrot sauveur.
En accélérant le pas, il se dirigea vers son malheur.
Il commanda un café et s'assit, son odorat à fleur de narines fit le reste.
Cette odeur âcre et amère lui sauta au visage. Son nez, ses yeux, sa bouche, sa salive tout son corps et plus encore, réclamait sa part.
Le barman lui déposa son café. En sortant sa monnaie de sa poche :
vous avez des gauloises ?
Le garçon : un paquet ?
Oui merci !

Il regarda sa montre, son sevrage avait duré exactement 2 heures et 12 minutes.

L'échec lui donna un énorme coup de blues et la cigarette qu'il alluma lui dessina un visage rayonnant.

Avec son sourire, son slogan favori remonta jusqu'à ses lèvres en même temps qu'il en sortait une magnifique volute bleutée : fumer tue, vivre aussi.

Pensée : si la prochaine fois n'est pas la bonne, ce sera la suivante !

dimanche 13 janvier 2013

Jean Marc Ayrault "réhabilité"

Le premier ministre a bénéficié d'une réhabilitation légale.

Cela veut-il dire : condamnation effacée ? Eh bien oui, le casier judiciaire de Monsieur Ayrault est redevenu vierge depuis le 19 février 2008.

Et, cerise sur le gâteau, le fait d'évoquer cette condamnation constitue un délit. Définition :Le délit est une infraction d'une gravité intermédiaire entre la contravention et le crime. Commode n'es-ce pas ?
Conclusion, parlons en !(du politicien)

Pour info, la peine infligée au prévenu pour "détournement grave des règles du code des marchés publics", a été en décembre 1997, de 6 mois de prison avec sursis et 30.000 Francs d'amende.

Il était reproché à Monsieur Ayrault, alors Maire de Nantes, d'avoir confié l'impression du journal de la ville, ainsi que la rétrocession de 45% des publicités, à Daniel Nedzela, homme d'affaires véreux, financier du Parti Socialiste local et condamné à 3 ans de prison, dont 6 mois ferme, pour trafic d'influence dans le cadre de marchés publics allant jusqu'à 25 millions de francs par an.

A ce propos, depuis le 7 mars 2008 date d'entrée en vigueur, une nouvelle loi ne permet plus d'effacer ce genre de condamnation du bulletin n° 1 du casier judiciaire. (ouf ! il a eu chaud)

Pourtant, François Hollande, l'avait clamé haut et fort "il n'y aura pas autour de moi de personnes jugées et condamnées". Cherchez l'erreur !

Pour revenir à notre premier ministre. "Honnête homme je suis, honnête homme je resterai".
Il évoque sa condamnation en disant : "Il n'a jamais été question d'enrichissement personnel ni de financement politique".

On croit rêver ! Sans doute appartient-il à ces nombreux innocents de l'histoire, condamnés à tort.

Rien n'a changé dans cette caste méprisante des élites, en 1990 ils se sont amnistiés de tout délit sur le financement des partis politiques et, aujourd'hui les mêmes personnages, ou leurs semblables aussi peu reluisants, recommencent les mêmes magouilles.

Je le redis encore, je n'aime pas les politiciens, non pas les hommes, mais ce qu'ils sont devenus .
Et hélas ! Ce sont eux nos décideurs.

Je citerai ici une phrase réjouissante de Jean d'Ormesson : "Je suis pleinement favorable au mariage gay, mais seulement entre politiciens. Tout ce qui peut contribuer à leur non-reproduction est un bienfait pour tous !"

Pensée : Quand vous avez jeté un fruit pourri il ne revient plus, eux......... si, si.

samedi 12 janvier 2013

Deux amis

Quand j'emploie le terme "ami", c'est qu'il sont bien ce que je pense.
Vu leur "grand âge", ils se connaissent depuis environ 40 ans et rien n'a changé entre eux.
Ils se croisent dans la rue, de temps à autre ils s'invitent, se font une petite bouffe. Ils discutent du temps passé, rarement de l'avenir. Comme de vieux amis, ils parlent de tout et même quelquefois de rien.


Qui sont-ils ?

  • Ernest est marié, père de deux enfants, un garçon et une fille et grand-père. Il est homosexuel sans doute depuis toujours, et porteur du sida depuis une vingtaine d'années. Il vit toujours avec son épouse et s'occupe de ses enfants et petits-enfants en bon grand-père.
  • Edouard est marié, père de deux enfants, un garçon et une fille et grand-père. Il est hétérosexuel sans doute depuis toujours, mais sait-on jamais ! dit-il. Il vit toujours avec son épouse et s'occupe de ses enfants et petits-enfants en bon grand-père.
Peu de différences apparentes entre ces deux amis. Pourtant, s'ils s'accordent sur bien sujets, il en est un qui les sépare totalement.

Il s'agit du mariage gay, et surprise ...

Que disent-ils ?


  • Ernest, l'homosexuel, est catégoriquement contre le mariage gay. Déjà, dit-il, il faudrait différencier le mot gay du mot homosexuel. Je ne me vois pas appartenir à ce ghetto gay, bobo et friqué défilant dans des accoutrements provocateurs déplorables et non représentatifs de la condition d'homo. Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis, je n'en suis ni honteux, ni fier. Il est prêt à aller manifester contre le mariage dit "pour tous". Il décrit ses choix de vie ou ses non-choix de, bonne solution, même si on sent comme un regret. Il assume d'avoir élevé ses enfants dans les meilleures conditions et s'accorde avec son épouse dans ce choix de vie. Avec le recul du temps, je ne me vois pas dire à mes enfants, vous n'avez pas de mère, ce n'était pas utile puisque vous êtes mes enfants et d'autre part, je suis étonné que les homos, qui revendiquaient leur différence, veulent aujourd'hui rentrer dans le "moule" de la société. Etonnant ! Serait-il homophobe ?
  • Edouard, l'hétérosexuel, se dit prêt à manifester pour le mariage gay et l'adoption. Pour lui, ce n'est qu'une question de justice. Dans ma vie, j'ai souvent participé à des manifestations pour des causes à mon avis justes. Le mariage consacre l'union de 2 personnes sur la base de la confiance mutuelle, c'est une liberté fondamentale, dit-il. Pour l'adoption, son raisonnement est imparable, en effet la validité du contrat de mariage n'est pas liée a une quelconque filiation, car cela voudrait dire la sexualité doit être toute entière au service de la reproduction. En effet, ce n'est pas parce que les couples de même sexe ne peuvent pas se reproduire qu'ils doivent renoncer à avoir des enfants. L'adoption et la procréation assistée existe déjà et doit être au service de tous. Etonnant ! Serait-il plus libéré ?
Comment mettre ces deux amis sur le même rail ? Un référendum dites-vous !
Mais le dernier référendum français a eu lieu le 29 mai 2005, à la question :<<approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l'Europe>>, 54,68% des électeurs ont répondu NON.

Au vu de ces résultats, on peut s'interroger sur les vertus démocratiques du référendum.

Soyons sérieux, faire confiance aux politiques pour résoudre nos problèmes relève de l'angélisme.

Cette loi, tant attendue par quelques uns, est elle si primordiale, n'y a t'il pas d'autres urgences ?

Pensée : Adam et Eve étaient-ils mariés, pacsés, homos ou hétéros...?





vendredi 11 janvier 2013

Rêve ou cauchemar ?

Je rêvais de vacances à l'île Maurice, ou peut-être était-ce à Zanzibar ? Ah ! l'océan indien, quel bonheur !
J'y croisais, sur la plage, certains de nos ministres, venus sans doute se dépenser un peu, afin de compenser leur immobilisme légendaire et recharger leur batterie orale afin de pouvoir encore débiter leurs cacophonies inutiles et prétentieuses.

Ile Maurice
Mais nous ne fréquentions pas les mêmes hôtels ni les mêmes restaurants. Nous n'avons pas les mêmes valeurs, n'es-ce pas ?

Pourtant, dans mon rêve, je semblais disposer d'un train de vie honorable. Mais je sentais une distante arrogance, lorsque je croisais leur regard assuré.

Mais qu'es ce que je foutais là ? Mes vacances sont généralement plus modestes. Qu'avais-je fait de si malhonnête pour me payer ces îles paradisiaques ? Je ne suis pas comme eux ? Pourtant je suis là, au soleil, a profiter de tous les avantages du climat et de l'environnement. Tout comme eux ! Suis-je si différent ?
Si, physiquement, en short sur la plage, on peut passer pour des frères ou soeurs de race blanche, il n'en est plus de même lorsqu'on égratigne un peu l'apparence.

Nos amis ne quittent jamais leurs plages et leurs résidences climatisées, sauf pour se rendre à l'aéroport.
Zanzibar
Personnellement, je vogue à travers l'île, à pied ou à vélo, en taxi-brousse, je m'enfonce à l'intérieur des terres pour y rencontrer la population autochtone, pour y contempler la faune (je suis passionné de tortues) et la flore locale.

Ouf ! me voilà rassuré, je n'ai rien en commun avec nos élites, menteuses, adeptes de la seule langue qu'ils pratiquent couramment : la langue de bois bien sûr et donneuses de leçons qu'ils ne soupçonnent même pas.
Vous l'avez compris, je déteste les politiciens, pas les hommes, mais ce qu'ils sont devenus avec l'exercice du pouvoir. Toute décision est sujette à commission. Pour cela, ils s'entourent de technocrates spécialistes en tous genres, qu'on rémunère grassement pour pallier aux carences de nos décideurs.
A propos des technocrates, Coluche disait : " tu leur donnes le Sahara, dans 5 ans il faut leur donner de l'argent pour racheter du sable"
Quelques exemples :

  • L'assèchement de la mer d'Aral pour favoriser les cultures.
  • La déforestation de l'Amazonie pour fabriquer du biocarburant.
  • L'assèchement du Jourdain par Israël pour y planter des vergers.
Je l'ai lu quelque part, d'après World Resources Institute, 80% de la forêt mondiale a disparu ou a été dégradée. L'Amérique du Sud est la plus touchée, mais l'Afrique équatoriale et l'Asie du Sud Est sont également directement concernées. Ce sont 10 millions d'hectares de forêts qui disparaissent chaque année. Une catastrophe.

Pris de panique, je me réveille brusquement. Il est 5 heures, penché sur moi, je vois un visage ricanant, un bras menaçant prolongé par une main tendue agitant quelque chose qui ressemble à une feuille d'imposition.
 Merde ! Je l'avais oubliée celle-là.
C'est le courant d'air, ajouté au bruissement du papier qui m'a fait sortir de mon sommeil.
Mais non, cette fois bien éveillé, c'était seulement un souffle de vent dans les rideaux, occasionné par l'entrebâillement de la porte poussée par le chat.

Etait-ce un rêve ou un cauchemar ? Seulement une vision !

Pensée : Je préfère rêver, car je suis plus près de mes désirs !