mercredi 29 mai 2013

Eliminons les auto-entrepreneurs

Ainsi en a décidé notre consciencieuse ministre...


Qu'est ce qu'un auto-entrepreneur ? Tout simplement un individu qui décide de se prendre en main en créant son propre emploi. On aurait très bien pu l'appeler auto-employé sans rien changer au statut.
Mais notre ministre déléguée à l'artisanat, Sylvia Pinel, a décidé que cette nouvelle classe de pauvres faisait de l'ombre aux artisans dûment taxés et devait donc disparaître.
En effet cette classe de travailleurs ne paie pas assez de taxes et est en plus exonérée de TVA. Sylvia a donc décidé que ces salauds de pauvres détaxés devaient, comme tout un chacun, venir remplir les rangs du chômage.
Imaginez, 970000 personnes avaient eu le front de créer leur propre activité en se passant de l'Etat bienfaiteur, c'est proprement scandaleux. Ces gens devront se tourner vers la manne commune, notre ministre a été nommée pour y veiller. Non mais ! A quoi je sers moi, si je peux pas prendre une décision ?

Si ce statut d'auto-entrepreneur a connu un tel succès, il semblait normal et rentable, pour un gouvernement normal et intelligent, de l'étendre et de l'améliorer. Hélas, les godiches décisionnaires ont jugé, en leur science de cons que ce statut trop simpliste devait être rayé définitivement.
Rendez-vous compte, créer son entreprise en moins d'une heure sans aller faire des courbettes et lécher les bottes de tous les services étatiques. Inimaginable ! A quoi serviraient-ils ?
Il est vrai que notre gouvernement manque cruellement de fonctionnaires, nos pauvres ex-auto-entrepreneurs vont pouvoir postuler. La vie est belle chez Paul en Ploi !

"Ce régime conduit à créer dans certains secteurs, notamment le commerce et l'artisanat, une concurrence déloyale avec les professionnels qui sont soumis à des règles sociales et fiscales et des normes différentes."

Voilà les propos de notre inutile ministre déléguée. Edifiant non !

Sans doute serait-il plus judicieux, pour créer de l'emploi, de diminuer les taxes des artisans, mais la perspicacité reste dans les talons de nos élites si suffisantes quand il s'agit de donner des leçons au bon peuple qui, décidément, ne comprend rien.

Avec des si ............

Et si cette minorité de bébés issue du mariage homosexuel revendiquait le droit d'être nourrie au sein, serait-ce de l'homophobie ?

Et si cette minorité de travailleurs islamiques continuait à revendiquer l'application des préceptes de leur religion sur leur lieu de travail. Le fait de leur refuser cette option, devrait-il être assimilé à du racisme ?

Et si les politiques se votaient une petite loi leur autorisant le cumul des mandats (limités à 5 mandats), ne feraient-ils pas oeuvre de bienfaisance pour la France ? (ils ont fait tant d'efforts pour arriver là)

Et si les mêmes politiques plaçaient leurs maris, femmes, enfants, concubins et cubines à des postes administratifs bien rémunérés, ne serait-ce pas mérité ?

Et si le pays, notre pays, aujourd'hui gouverné par les meilleures élites devenait le champion de la croissance, ne serions-nous pas fiers de nos meneurs ? (mdr)

Et si nos intellectuels éradiquaient la connerie, ne leur serions-nous pas reconnaissants ? ( à moins que l'élite ne vole plus bas que la populace)

Et si notre école formait les meilleurs élèves, ne serions-nous pas fiers de nos enseignants ?

Et si nos journalistes nous concoctaient les meilleures informations, serait-ce une utopie ?

Et si le chômage chutait durablement grâce à notre gouvernement, ne serions-nous pas heureux d'avoir participé à son élection ?

Et si nos retraités bien portants se remettaient un peu au boulot pour aider leurs compatriotes en difficultés, ils seraient sans doute heureux de participer au redressement du pays.

Et si les fonctionnaires quittaient quelques instants la pendule des yeux, peut-être que personne n'oserait leur voler. (encore que....)

Et si on pardonnait à DSK, à Cahuzac, à Sarkosy et consorts, si on effaçait tout, serions-nous plus ou moins heureux ? (de toute manière ils n'ont pas besoin de notre bénédiction pour continuer allègrement leur chemin)

Et si nous, les électeurs arbitres, étions moins cons et que nous glissions des cartons jaunes et des cartons rouges dans les enveloppes le jour du scrutin, serions plus mal représentés ?

Et si on supprimait le parlement, les beaux parleurs et beaux menteurs disparaîtraient-ils en même temps ?

Il me semble que l'on a voulu supprimer le mot race, mais n'était-ce pas plutôt le mot chômage qu'il fallait rayer du dictionnaire ?

Et si on éradiquait le mot maladie, chacun de nous s'en porterait sans doute mieux.

Et si ma tante en avait, on l'appellerait.............

Je peux me targuer de lire ouvertement et sans bégayer dans le marc de café, c'est pourquoi je sais devoir avaler nombre de couleuvres. Mais je me suis fait une bonne provision de citrate de bétaïne.

Dd

lundi 27 mai 2013

Les radars pédagogiques

de l'impéritie des ministres

J'avais évoqué, dans un précédent billet, le racket des radars qui fleurissent joyeusement sur le bord de toutes les routes de France. Je m'inquiète aujourd'hui de l'inconscience de nos ministres successifs responsables de la gabegie routière.
Lorsqu'en 2011 Claude Guéant (eh oui encore un incorruptible), ministre de l'intérieur décidait unilatéralement la suppression des panneaux avertisseurs de radars, tous les panneaux fixes furent alors retirés.

Sous la pression (peut-être de quelques lobbys), les politiques pris à revers optèrent pour l'implantation de radars pédagogiques.
A peine deux ans après, on fait marche arrière. Qui paye l'addition ?

Si seulement cette incompétence politique, qui en passant aura sûrement servi quelques uns, ne pouvait plus se reproduire. Mais aucun espoir de réflexion de la part de ces gens irresponsables de leurs décisions et incapables de jugement intelligent. Cette gabegie leur est indifférente, ce n'est pas leur argent ! C'est l'argent public, le nôtre. En ces temps de disette, il serait bon d'avoir des gestionnaires responsables de leurs décisions.

de l'inconséquence des ministres


Pour la petite histoire qui ne fait pas sourire, on a arraché 600 panneaux indiquant les radars fixes en 2011. A raison de 2300 euros pièce, on jette quelque menue monnaie aux orties.
Parallèlement, 1420 radars pédagogiques étaient installés. A raison de 6300 euros l'unité, encore quelques pépites qui s'évaporent. (on va les détruire)
Ces radars dits pédagogiques sont alimentés par des panneaux solaires dont les batteries s'avèrent insuffisantes provoquant de nombreuses pannes. Conclusion : maintenance coûteuse.

En 2013 le conseil national de la sécurité routière demande d'arrêter les frais. Le nouveau ministre de l'intérieur, Manuel Valls (de la même loge maçonnique que Claude Guéant) valide la décision. La réimplantation des anciens panneaux avertisseurs se fera sur deux ou trois ans.

Une bonne nouvelle pour les fabricants de ces panneaux : on ne retrouvera jamais ceux déterrés en 2011, ils ont été détruits par une entreprise soeur.




jeudi 23 mai 2013

Réchauffement climatique

"En avril ne te découvres pas d'un fil, en mai fais ce qu'il te plaît"

Depuis le dit réchauffement climatique, depuis qu'on nous assène que la planète se réchauffe, qu'elle va mal, qu'il faut la ménager etc. etc...
Chacun a pu constater la véracité du proverbe. Il convient d'en changer les termes, oublions avril et ses frimas et disons :
"En mai ne te découvres jamais"
"En juin, pour lézarder au soleil, attends demain"
"En juillet fait ce qu'il te plaît, mais ne t'éloigne pas de ton manteau, car fin août tu te cailleras sans doute"
Effet de serre
Hors de question d'allumer le chauffage, c'est pas bon pour la planète. Et le chauffage çà fabrique du CO2, cet enfoiré qui provoque l'effet de serre dont on souffre tant.
Si cet effet serre certains, il en sert d'autres ! Non ! Je rigole. Quoique...

Je ne suis pas spécialiste mais je sais que le CO2 m'est indispensable, ce serait con de vouloir l'éradiquer, eh les mecs, j'en ai besoin moi !
Quand même tous ces êtres vivants qui crachent leur CO2 sans réfléchir çà fout la trouille. Et cette température qui monte, qui monte. Il va falloir y réfléchir ! Y aurait peut-être un début de solution : faut arrêter de respirer, c'est bon pour la planète. Génial, non ! Tout ce qui ne respire plus finit par mourir, si seulement la moitié des êtres vivants sur notre planète suit ce précepte, on est sauvés. Moins d'effet de serre et moins de gesticulations, donc moins de calories.  Youpi !

Je subodore l'apparition d'un tout petit problème. On est fin mai et on se les gèle, si à cause de mon idée lumineuse, la planète cesse de se réchauffer....... P....n, qu'es ce qu'on va se geler à l'avenir !


mardi 21 mai 2013

Faillite

Qu'en sera-t-il demain ? Notre pays, celui qu'on critique tant, sans doute parce qu'on l'aime trop, nous échappe; il glisse entre nos doigts trop crochus. Certains d'entre nous ont d'ailleurs les doigts beaucoup plus crochus que d'autres.
Ceci dit, ce n'est pas une raison pour s'exonérer de toute responsabilité. Et ce n'est pas en glissant le nom d'un prétendant incompétent dans la petite fente que les problèmes disparaissent.
Les saisons passent, le soleil va revenir, avec lui un optimisme nouveau va réjouir nos journées futures. Pourra-t-il (le soleil) nous réchauffer assez longtemps pour survivre au prochain hiver qui lui, ne manquera pas de revenir plus froid et plus humide. De nouveau, nous devrons acheter des vêtements chauds pour protéger nos corps fragiles. N'aurons-nous pas trop gaspillé au cours des belles vacances d'été ? Pourrons-nous nous vêtir aux temps froids ? Si nous ne prévoyons pas demain, demain nous le fera payer cher, très cher !
Mais nous savons gérer notre vie, la preuve c'est nous qui tenons notre pays à bout de bras. Mais !
Depuis des décennies, nos zzzzélus ne prévoient plus rien, le pays qu'on aime tant vit au dessus de ses moyens. Qui doit payer ? Lorsque vous avez une échéance, personne n'y fait face à votre place. Vous assurez, vous n'avez pas le choix. Il y va de votre survie et de celle de votre famille.
Nos irresponsables, avec leurs doigts crochus, ont laissé la mayonnaise monter et monter encore, jusqu'à déborder et submerger la main batteuse. La main du marmiton est devenue baveuse et gluante. La mayonnaise est gâchée. "C'est pas grave", dit le cuisinier incompétent, on va aller acheter une douzaine d'oeufs, on va les casser proprement et on recommence la gabegie. (on s'en fout c'est pas notre pognon)
Nous aimons notre pays, c'est vrai, mais personne ne nous oblige a aimer les élus. Au contraire, nous devons haïr ces gens, suffisamment pour leur passer l'envie de nous représenter. Comment faire ? Ne pas les élire pardi !
Laisserons-nous notre foyer, notre entreprise, notre pays aller à la faillite ? Sommes-nous si couards pour ne pas réagir et laisser ces intrus nous dépouiller ?
Sans doute devrons-nous descendre encore plus bas, et on peut compter sur nos élites, avant le sursaut salvateur. C'est au pied du mur....
Sans doute devrons-nous patauger dans la m..... encore, débrouillons nous pour que l'odeur nauséabonde remonte vers le sommet de la pyramide.


samedi 18 mai 2013

Errare humanum est


Persévérer (dans l'erreur) est diabolique


Dans la manif des tristes homophobes, un méchant trublion
Attaque les forces de l'ordre avec un dangereux bidon
"Je condamne cette violente agression" 
A déclaré le Manuel histrion.
VIOLENTE AGRESSION

Le même ministrion, c'est pas de la rigolade
Au Trocadéro a vu une "bousculade"
Je ne pige plus rien, moi le contribuable
Et çà me rend vraiment malade.
BOUSCULADE

Le bon Combat d'Hélice y va de de sa complainte
Les tristes homophobes, c'est eux la crainte.
Jean Cri les a vus, du doigt il les pointe
Au Trocadéro c'étaient bien leurs empreintes.

Ils ont raison les rigolos, les hooligans encapuchonnés
Ressemblaient bien aux casseurs de pédés,
Ils s'étaient déguisés pour aller bastonner
Bouffer du flic sans jamais rien céder.

A toutes ces bouffonneries
Je préfère mes niaiseries
Car mes turlupinades, mes amis 
Ne nous rendront pas plus démunis.


mercredi 15 mai 2013

Putain de ta race !

Je suis convaincu de la nécessité de supprimer le mot "race".   Il est indispensable de repenser totalement le dictionnaire.

Premier mot à bannir "chômage", celui-ci ne devra plus jamais être prononcé, même en aparté dans une conversation privée. Pas besoin de longues explications, tout le monde peut comprendre le bien fondé de cette décision.

Le mot "divorce" sera lui aussi supprimé par commodité, en effet depuis l'invention du mariage pour tous, il faut faire un choix.

Puisqu'on a éradiqué le chômage, il apparaît naturel de devoir faire disparaître le mot "travail" de notre langage. Plus de chômeurs donc plus besoin de travailleurs. CQFD.

Il est un mot qui ne doit plus venir nous perturber, rayons donc définitivement le mot "politicien" de notre vocabulaire.
Si nous virons les politiciens, oublions les mots "député" et "sénateur".
Le vilain mot "parlement" ne doit plus jamais être prononcé. Mot ambigu par excellence comme le disait Raymond Devos car il renferme les mots parler et mentir. Il faut vraiment avoir l'esprit vicieux pour inventer un mot comme parlement.

Il me vient à l'esprit qu'on devrait supprimer les mots "maladie" et "souffrance" (j'ai pas dit sous France), il est aisé d'en comprendre la nécessité.
Dans la foulée, je réfléchissais à la "mort" et je me disais qu'on pourrait profiter de l'occasion pour en faire le deuil.

L'évidence politicienne veut que le fait de supprimer le mot race éradique le racisme, supprime les différentes ethnies pour ne reconnaître qu'une seule famille : l'humanité  l'utopie politique partisane.
Hélas ! la disparition des racistes et des antiracistes va nous priver de débats jouissifs et de manifestations festives, comme on sait si bien les organiser en France, avec les senteurs de fumée et gaz, le doux bruit des vitrines qui s'éclatent et la rougeur des trottoirs.

L'évidence populiste populaire vaudrait bien une tête de roi et celles de quelques vassaux.

Mais dans ma petite bulle,je me pose une question existentielle (et je ne suis pas seul) : devrai-je me séparer de mon Jack Russell ? Ce serait dommage !

lundi 13 mai 2013

La dictature de la majorité.

Apprendre l'indifférence

Je viens de faire une découverte totalement effarante !

Les gens qui, comme moi, individuellement éprouvent de l'empathie pour leurs semblables moins bien armés qu'eux mêmes, sont mis au ban de la société.
Et pourquoi montrer du doigt ceux qui s'intéressent un tant soit peu aux autres sans arrière-pensée ?

Dans notre civilisation il est de bon ton de se faire représenter par un parti, une organisation, une association, un syndicat ou un groupement quelconque.
Toute décision individuelle doit être bannie sans délai. Sauf si on vous a investi d'une responsabilité, comme par exemple de voter pour désigner les élites qui prendront toutes les décisions pour vous et vos semblables.
RESPECT = SUSPECT

Si, dans la rue, vous vous excusez publiquement pour avoir bousculé une ou plusieurs personnes, vous devenez suspect.
La majorité va d'abord vous regarder d'un "mauvais oeil", puis rapidement, on va vous mettre à l'écart et puis, on va finir par vous accuser d'être différent.

Quelqu'un vous demande un renseignement, si vous ne l'ignorez pas, si vous ne passez pas votre chemin sans vous retourner, les autres vont vous trouver un comportement bizarre.
Vous devez passer par la hiérarchie en place pour après, pouvoir prendre une décision. Illusion !

Les enfants sont éduqués dans les mêmes principes et ils transmettent ensuite à leurs enfants.

Dans les transports en commun, réfléchissez bien avant de laisser votre place à une personne âgée. Attendez qu'un autre le fasse avant vous, attendez qu'on vous fasse la demande, évitez de prendre l'initiative, regardez bien autour de vous. Si on vous surveille, jouez l'indifférence.
Oui, ces conseils peuvent vous tirer d'un mauvais pas, soyez-en persuadé.

Dans un avenir peut être plus proche que vous l'imaginez, ces quelques préceptes bien suivis pourront vous éviter une mise en examen pour assistance à personne ne présentant pas de danger évident.
Ce n'est pas à vous de faire ce genre de démarche, vous devez toujours vous en référer à la majorité, et si, par hasard vous êtes seul, adressez vous à la hiérarchie. Elle est là pour çà, ne la court-circuitez pas !

Si d'aventure vous devez, par respect pour vous, intervenir pour défendre quelqu'un pris à parti et
molesté par une bande alors que vous savez être seul à vous interposer.
Il faut savoir, que si vous devez survivre à cette rixe, vous serez accusé de brutalités et condamné dans la même foulée.
En agissant ainsi, vous avez créé une psychose, vous êtes donc le déclencheur, vos juges vont faire de vous l'agresseur.


samedi 11 mai 2013

Mariages et caetera

De la réussite du mariage

Ouf ! Cette fois c'est fait ! Et la France vous en sera à jamais redevable, car vous avez réussi à dompter ces dangereux intégristes qui osaient refuser et combattre ce gigantesque pas en avant que constitue le mariage pour tous.

Comment peut-on s'opposer à une réforme aussi essentielle pour l'avenir de notre pays. Ces gens qui se permettent de refuser l'évidence de l'amour entre deux personnes, et bientôt peut-être trois ou plus, seront dorénavant sanctionnés sévèrement.

Nous sommes heureux de constater que les réticences des opposants à cette nouvelle loi pourront être punies, toute nouvelle contestation sera, conformément aux désirs des vainqueurs, frappée d'une peine de prison ferme. Enfin une grande victoire des forces au pouvoir.

Les mairies vont de nouveau accueillir moult mariages, les réjouissances de fin de semaine avec défilés de voitures décorées et klaxonnant réapparaîtront dans toutes les villes et villages de France. Youpi ! Y a d'la joie !

De la réussite des mariages

Maintenant, il est urgent de passer la vitesse supérieure. Il faut cette fois s'atteler à la lourde tâche de la polygamie et accessoirement de la polyandrie.
Déjà bien implantée à Mayotte et dans certaines banlieues de nos métropoles, la polygamie devrait progressivement se développer à travers les autres départements d'outre-mer, puis envahir la France entière.

Nombre de nos concitoyens sont polygames de fait et non pas de droit. Le jeu va consister à régulariser  ces situations ambiguës.

S'il est encore trop tôt pour savoir l'accueil que les français réserveront à cette formidable avancée sociale que va devenir la polygamie à la mode locale. L'exception française devrait bien convenir à cette nouvelle loi forcément décisive pour le quinquennat en cours.

C'est avec toute notre conviction que nous appuierons les instances en charge de promulguer cette nouvelle loi. Il serait dommage que des opposants réactionnaires tentent de faire avorter cette indispensable quête vers un nouveau défi pour le bonheur du "vivre ensemble".

2014 verra l'inauguration d'un salon de la polygamie calqué sur le salon du mariage pour tous, vous pourrez y rencontrer les professionnels du secteur. Venez tous avec femmes, maris et enfants ! Ce sera une grande fête d'amour.

Si vous pensez que l'on peut aller encore plus loin dans la tolérance vis à vis des minorités, lisez ceci.

lundi 6 mai 2013

Ces enfants si méchants !

Méfiez-vous de ces petites choses plus proches de l'animal que de l'humain.
Capables de se glisser dans un placard, un tiroir, sous un meuble, voire dans votre poche rien que pour vous emmerder. Ils vous piquent vos clés de bagnole. Vous les retrouvez au guidon de votre Harley tentant de la démarrer.
Si vous n'entrez pas dans leur jeu, ils sont capables de vous rendre complètement dingues.
Si vous les suivez dans leurs délires vicieux, à coup sûr, vous en reviendrez totalement schyzo.
Ils se rient de vos malheurs.
Quand ils se font chapardeurs si vous les prenez sur le fait, ils deviennent provocateurs ou pleureurs.
Stupéfait, vous les trouvez se roulant sur le sol en hurlant des paroles à faire se signer un curé mal dégrossi.
Ils connaissent tous les mots "gentils" qui font mal.
Faites une remarque, tentez de lever la main, ils vont vous le faire payer très cher.

Ce sont là les enfants méchants des parents gentils ! Ceux là deviendront peut être des adultes sans scrupules : genre politiciens véreux à souhait ?

Par contre, moi j'ai eu des parents méchants.
Pendant que les autres enfants jouaient au ballon dans la rue, je devais faire mes devoirs et réciter mes leçons, encore et encore, jusqu'à l'heure du repas.
Je devais mettre le couvert et me laver les mains avant le dîner.
Les autres buvaient du sirop, moi de l'eau. Je devais manger la viande, les légumes, le fromage alors que d'autres se contentaient du coca et du dessert.
Lorsque j'avais l'autorisation de mes deux parents pour sortir, je devais justifier de mon emploi du temps à tout instant.
Si je disais : je vais chez mon copain Arthur, je rentrerai dans une heure, je devais m'en tenir aux strictes soixante minutes sans déborder.
La tyrannie de mes parents aurait dû les conduire à la case prison, j'en ai honte, mais je le pensais quelquefois lorsque je comparais avec certains de mes camarades.
Je pratiquais, parfois avec réticence, tous les travaux domestiques (normalement dévolus aux domestiques).
Faire le lit, la vaisselle, éplucher les légumes, sortir les poubelles, changer la litière du chat, passer l'aspirateur et nettoyer les sanitaires.
Tous ces travaux forcés m'ont été imposé sans mon consentement (à l'insu de mon plein gré).
Ils contrôlaient mes notes scolaires, s'enquéraient de mon comportement auprès de mes professeurs.
Alors qu'adolescent, je commençais à m'éloigner de temps à autre du domicile parental, ils s'informaient de ma tenue en questionnant les parents de mes amis.
Inquisiteurs jusqu'à mon saut définitif vers ce qui est devenu ma vie, ils ont été les parents les plus durs et les plus méchants qu'un enfant ait pu connaitre.
J'ai été privé de la liberté essentielle due à tout enfant.

Et si je suis devenu le mec honnête, poli, instruit et bien dans sa tête et dans son corps, c'est bien la faute à mes parents.
Je souhaite à tous les enfants du monde des parents aussi durs et méchants que les miens.
Je fais tous les efforts possibles pour suivre au plus près l'exemple de mes ascendants en transmettant ma méchanceté à ma progéniture.

Je suis cet enfant gentil issu de parents méchants. Je ne serai jamais l'opportuniste sournois, sans scrupules et bonimenteur. Tant pis pour moi.

mercredi 1 mai 2013

Lettre à mon Président


Cher Président,  (j'ai failli mettre ami, mais...)

Je viens de consulter le site de votre parti, il se trouve que le Secrétaire Général de votre formation politique se dit satisfait de cette première année du quinquennat.
D'après cet homme dévoué, votre gouvernement a réalisé toutes les réformes promises durant votre campagne préélectorale. Vous m'en verriez ravi si......

En outre, j'ai pris la peine de consulter les commentaires des adhérents à votre parti.
Si quelques unes de vos chères groupies se disent patientes et se satisfont de votre bilan, il n'en est pas de même pour une très large majorité de vos partisans ou ex-partisans.
En effet, j'ai pu constater grâce à mon indiscutable neutralité, que le gros de la troupe de vos électeurs était dubitatif quant au bilan présenté par votre obligé. Après les déclarations de patrimoines tellement fantaisistes de ministres, vos adeptes se réveillent avec une indigestion carabinée.
Malgré ma stricte indépendance d'opinion, je partage totalement le doute de vos ouailles.

Je suis conscient de la difficulté de votre tâche et je vous reconnais une bouffonnerie sympathique qui ne sied d'ailleurs pas du tout au sérieux qui devrait accompagner votre fonction.
Comme nombre de mes concitoyens, j'ai pu constater le laisser aller vestimentaire de votre personne. Je vous serais utile en vous suggérant d'apporter un minimum d'attention à votre tenue, il en va de votre crédibilité.

Pour la suite de votre mandat, je vous engage vivement à orienter vos ministres vers les vrais problèmes de vos compatriotes.
Pour vous aider dans vos décisions, je vous cite quelques broutilles qui pourraient intéresser les français et leur faire changer d'opinion à votre endroit.
Première chose à réussir : mettez tout le monde au boulot, supprimez le chômage (par décret si nécessaire)
Deuxième élément à ne pas négliger : augmentez rapidement le montant des salaires tout en diminuant les impôts.
Troisième postulat : diminuez les prix de tous les produits utiles.
Si vous réussissez ces quelques petits prodiges, vous êtes le phénix des hôtes de votre pays.
Cette petite leçon vaut bien un bisou sans doute !

Soyez assuré, mon cher Président, de détenir, avec cette petite missive, une perle si rare que vous devez bien ce petit bisou à son rédacteur.

PS : Je me tiens évidemment à votre disposition pour de futurs conseils qui pourraient vous être profitable. Comme par exemple la décision de virer votre premier ministre et tous ses assesseurs ministres et sous-ministres. Mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui, on en reparlera lors de notre prochain contact.