lundi 27 mai 2013

Les radars pédagogiques

de l'impéritie des ministres

J'avais évoqué, dans un précédent billet, le racket des radars qui fleurissent joyeusement sur le bord de toutes les routes de France. Je m'inquiète aujourd'hui de l'inconscience de nos ministres successifs responsables de la gabegie routière.
Lorsqu'en 2011 Claude Guéant (eh oui encore un incorruptible), ministre de l'intérieur décidait unilatéralement la suppression des panneaux avertisseurs de radars, tous les panneaux fixes furent alors retirés.

Sous la pression (peut-être de quelques lobbys), les politiques pris à revers optèrent pour l'implantation de radars pédagogiques.
A peine deux ans après, on fait marche arrière. Qui paye l'addition ?

Si seulement cette incompétence politique, qui en passant aura sûrement servi quelques uns, ne pouvait plus se reproduire. Mais aucun espoir de réflexion de la part de ces gens irresponsables de leurs décisions et incapables de jugement intelligent. Cette gabegie leur est indifférente, ce n'est pas leur argent ! C'est l'argent public, le nôtre. En ces temps de disette, il serait bon d'avoir des gestionnaires responsables de leurs décisions.

de l'inconséquence des ministres


Pour la petite histoire qui ne fait pas sourire, on a arraché 600 panneaux indiquant les radars fixes en 2011. A raison de 2300 euros pièce, on jette quelque menue monnaie aux orties.
Parallèlement, 1420 radars pédagogiques étaient installés. A raison de 6300 euros l'unité, encore quelques pépites qui s'évaporent. (on va les détruire)
Ces radars dits pédagogiques sont alimentés par des panneaux solaires dont les batteries s'avèrent insuffisantes provoquant de nombreuses pannes. Conclusion : maintenance coûteuse.

En 2013 le conseil national de la sécurité routière demande d'arrêter les frais. Le nouveau ministre de l'intérieur, Manuel Valls (de la même loge maçonnique que Claude Guéant) valide la décision. La réimplantation des anciens panneaux avertisseurs se fera sur deux ou trois ans.

Une bonne nouvelle pour les fabricants de ces panneaux : on ne retrouvera jamais ceux déterrés en 2011, ils ont été détruits par une entreprise soeur.




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