jeudi 25 septembre 2014

Encore les syndicats.


Je sais qu'il est difficile de dire ici tout le mal qu'on peut penser des syndicats, mais tant pis, l'occasion est trop belle d'en remettre une petite couche.
Je profite donc de cette occasion pour dire mon désaccord total avec la grève lancée par les syndicats CGT, Sud Rail et UNSA de la gare Saint Lazare, pour défendre un petit groupe de collègues inconscients voire dangereux pour les usagers. Ces mêmes syndicats si prompts à condamner, fort justement, leurs employeurs quant ils négligent la sécurité des personnes qu'ils transportent, devraient de la même façon condamner les agissements irresponsables de ces individus.
Accident de Bretigny sur Orge

Petit rappel des faits : dans une vidéo, filmée par un de leurs collègues, un dimanche soir de février 2013, on y voyait des agents rigolards boire un cocktail rhum-piment-citron dans la salle de repos. L'un d'eux, à son poste d'aiguillage, disait avoir oublié de « clignoter » un train entrant sur un quai occupé. Conséquence, huit agents sont sanctionnés : apparemment normal !

Mais non ! Ces syndicats, aussi déraisonnables qu'imbéciles, décident de prendre les usagers du train en otages pour une cause indéfendable. Un minimum de respect pour ces gens qui doivent eux aussi aller travailler et qui participent à leur garantir leurs fins de mois.
J'imagine bien les usagers des trains ; pour pimenter leur déplacement, faire cuire des crêpes dans les compartiments et les arroser de rhum. Ah ! Mais c'est interdit... Pourtant ces usagers ne sont pas au travail, ils n'ont pas eu le temps de déjeuner avant de monter dans le train pour se rendre à leur boulot.

Les syndicats précités, vous vous êtes trompés de victimes : les utilisateurs de vos trains n'ont pas participé à la petite fiesta-crêpes-rhum, c'est pas eux les coupables. Vous voulez sans doute que les usagers du train respectent les consignes et respectent les cheminots, alors faites de même, respectez le règlement et respectez les voyageurs.
Malgré que ce fait soit marginal, comme affirmé par la direction de la SNCF, nul ne doit passer à coté de la sanction. Personnellement, lorsque j'ai mérité une sanction, et même si celle-ci me paraît sévère, je ne prends personne en otage ; tout juste quelques amis vont partager mon mécontentement et me dire « c'est bien fait pour ta g....., la prochaine fois tu feras gaffe ».

Dd

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