mercredi 1 janvier 2014

L'eau, enjeu de demain

Les réserves de pétrole vont s'épuiser, l'utiliser comme carburant est devenu une hérésie. Cherchons des technologies nouvelles compatibles avec les moyens et les ressources dont nous disposons.



Alors que toute la France s'excite sur une piètre et innocente quenelle, qui, bien préparée est au demeurant un plat excellent (je parle bien sûr de la quenelle de Nantua), des chercheurs font des découvertes alléchantes et pleines de promesses pour le futur de l'espèce humaine.
Trop occupée à commenter une actualité fort vendeuse, sans grand intérêt, mais très "people", la presse nationale subventionnée a très peu relevé l' information qui suit, beaucoup plus importante pour l'avenir, qu'une malheureuse quenelle.

Alain Gachet, 57 ans, est né à Madagascar. A 18 ans il entre en France pour faire des études d'ingénieur à l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy. Son diplôme d'ingénieur en poche, il fait carrière chez Elf Aquitaine dans la recherche de pétrole et de gaz.

En 1996, il fonde sa société, Radar Technologies France (RTF), qui deviendra (RTI), société de recherche de gisements à partir d'images satellite.
Fort de sa connaissance de l'Afrique, il se lance dans la recherche de nappes d'eau souterraines. C'est ainsi qu'en 2002, il met au point le système Watex (water exploration), capable de repérer les nappes phréatiques.
Watex permet de produire des cartes des eaux souterraines de manière à aider les foreurs et les décideurs dans le développement de la recherche des ressources en eau du sous sol. Le système peut détecter les nappes souterraines à des profondeurs de 40 mètres ou plus et il permet la modélisation des cartes aquifères.

La technique a été éprouvée au Tchad et au Soudan, 350 puits ont vu le jour avec un taux de réussite  supérieur à 95 %, contre 50 % avec les procédés classiques existants. Le procédé a été développé en Afghanistan et au sultanat d'Oman.

Dans le nord du Kenya, une gigantesque réserve d'eau, alimentée par les pluies annuelles, a été découverte de cette manière, elle pourra assurer la survie des populations locales. Un projet similaire est en cours en Ethiopie et devrait voir le jour rapidement.

Cette nouvelle technologie permettra d'associer la recherche d'eau renouvelable avec l'exploitation des zones cultivables. Cette technique est utilisable partout dans le monde.
 Si, dans l'avenir, cette manne est gérée correctement, (à condition de ne pas confier le "bébé" à nos écolos ou à notre ministère du "dressement improductif") elle pourrait parvenir à éradiquer la famine et la malnutrition. On peut, dans le même ordre d'idées, imaginer l'avènement de progrès techniques importants dans ces régions déshéritées, liés à cette nouvelle ressource naturelle et renouvelable.

Merci Monsieur Gachet pour cette découverte altruiste et sans doute néanmoins très rentable.




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