mercredi 22 janvier 2014

La ministre a encore des idées géniales


Najat Vallaud-Belkacem n'est jamais a court d'idées surtout lorsqu'il s'agit de restreindre nos libertés. Comme certains de ses comparses, la voilà de nouveau prise dans un élan euphorico-restrictif. La gente dame, en apparence inoffensive et plutôt sympathiquement lisse, s'avère une redoutable égalitariste. On l'a déjà vu précédemment vouloir imposer le partage équitable du travail, et occasionnellement du salaire, avec l'ennemi : j'ai nommé la gente masculine.

Dans son projet de loi, déjà approuvé par le sénat, sur l'égalité femmes-hommes, l'article 17 veut clairement imposer une police du net en obligeant les hébergeurs ou les FAI à la délation. Ce sont eux qui seront les responsables de la police sur la toile. Si des contenus négationnistes, racistes (çà ne vous rappelle rien ?) ou pédophiles leur apparaissent ou leur sont rapportés, le rôle des hébergeurs ou des FAI sera de le signaler ipso facto à la plateforme de l'office central de lutte contre la criminalité sur les technologies de l'information et de la communication, sous peine de sanction. 
Cà s'appelle la censure.
En clair : n'importe quel quidam jugeant, tel ou tel propos apparu dans un forum ou un article quelconque, négationniste, raciste, homophobe, pédophile ou seulement insultant, voire anti-féministe pourra directement en référer au responsable de l'hébergement afin que celui-ci ferme le site sur le champ avant que la police du web ne le sanctionne. 
Attention Agoravox !!! Je te vois déjà dans le collimateur du gendarme du net.
Les parlementaires demandent le retrait de l'article 17, Najat Vallaud-Belkacem est "totalement opposée au retrait de cet article" le bras de fer entre les députés et le gouvernement est engagé, mais comme à son habitude ce dernier a bien l'intention de le faire passer en force. Attendons l'épilogue !

L'article 2 du projet vaut la peine de s'attarder un minimum. Il s'agit là d'une idée lumineuse de notre ministre bricoleuse visant à inciter les pères à prendre un congé parental en lieu et place de la mère. Ce congé serait prolongé de six mois à la condition que cette extension soit prise par le second parent. Faut-il avoir un vagin esprit si tordu pour pondre de telles lois. Et bien évidemment, rien sur le financement de ce dispositif, notre chère ministre n'en a que faire, ce n'est pas son problème.

Si l'article 5 du même projet de loi concernant l'avortement occupe gentiment le pays par l'intermédiaire de ses médias, c'est pour mieux éclipser l'article 17 discrètement caché en fond de liste.

Par contre aucun projet de loi pour sanctionner les excès du monarque et de sa furie
Et toujours la même question, qui paye ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire