samedi 6 avril 2013

Lettre à moi-même.

Puisqu'ils sont tous sourds et aveugles !


Serais-je vraiment le seul à être écoeuré par les politiques ?
Non, bien sûr ! Mais le haut-le-coeur m'amène au bord du vomissement.
Mon cerveau est en grève, il dicte à mon corps de tourner le dos au bureau de vote, de ne jamais plus cautionner cette mascarade de politique.
Les mots, pour qualifier ceux qui trompent la confiance de leurs semblables, existent et ils doivent être dits, écrits, répétés.
Tricheurs, voleurs, voyous, menteurs, salauds, dégueulasses, pourris, corrompus etc. etc. etc. peu importe l'ordre dans lequel je les range, ils sentent tous le même relent nauséabond.
Cette puanteur est accrochée à mon âme. Je sens ses effluves chaque fois que je vois un politicien arrogant ou souriant s'arranger avec sa noire conscience. J'imagine l'hilarité du quidam quand, de retour dans son cercle privé, il narre ses exploits de couillonneur professionnel à ses élèves soumis et appliqués.

On me signale que l'on a les politiciens qu'on mérite.
Pour ne plus les mériter : ne pas les élire, voilà bien une solution savoureuse.
Les jurés des assises sont tirés au sort, faisons de même avec les politiciens. Plus de professionnels de la politique...
On peut toujours rêver ! Et là, je suis en plein songe utopique.

Pauvre France !

La nécrose est irréversible, le sujet ne peut plus guérir.
La gangrène ne se développe jamais sur un sujet sain.
Le diagnostic de la gangrène est simple et rapide. N'importe quel contribuable peut facilement dresser un diagnostic pertinent. Il lui suffit de se comparer à ses semblables(tellement différents).

J'ai mal à mon porte-monnaie, le mien n'est pas en peau de Caïman, il laisse aisément échapper les menues piécettes. Servez-vous, je vous en prie, il me restera ma chemise et mon pantalon ne vous déplaise.

Nos dirigeants se disent "meurtris" par la corruption d'un des leurs.
Traduction : ce connard s'est fait piquer, c'est bien fait pour sa gueule mais il nous fout dans la merde.
Même si, en politique, on peut admettre l'arrangement avec la réalité, on ne peut accepter cette tromperie systématique qui caractérise nos édiles.

Pour couronner mon courroux, j'apprends que le port d'un sweat-shirt non conforme à la pensée consensuelle est dorénavant passible d'un nouvel impôt. Celui-ci sera utilisé, dit-on, pour compenser l'évasion fiscale et l'incompétence de nos "zélus et zélues" peu scrupuleux.
Je connaissais les radars collecteurs de super taxes, j'apprends qu'on peut maintenant sanctionner pour pensée non conforme à l'inquisition proclamée.
J'ai mal à ma liberté, elle rétrécit à la même vitesse que mon maigre porte-monnaie.

En lettres de sang :
L'hypocrisie politique m'a tuer !

Pensée : Les hommes politiques c'est comme le P.Q., ils arrivent tout roses et finissent pleins de merde.

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