mercredi 26 juin 2013

L'argent et (ou) le bonheur

L'argent peut-il faire le bonheur ?

Cette interrogation pourrait être un sujet de bac de philo.

Le pêcheur mexicain



Au bord de l'eau dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port en ramenant plusieurs thons.

Un Américain, qui était là, complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer. « Pas très longtemps », répond le Mexicain.

« Mais alors, pourquoi n'êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus? », demande l'Américain. Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille.

L'Américain demande alors : « Mais que faites-vous le reste du temps? ». « Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants et je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J'ai une vie bien remplie ».

L'Américain l'interrompt : « J'ai un MBA de l'Université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l'argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième, et ainsi de suite jusqu'à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l'usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d'où vous dirigeriez toutes vos affaires ».

Le Mexicain demande alors : « Combien de temps cela prendrait-il?»

« 15 à 20 ans », répond le banquier américain.

« Et après? »

« Après, c'est là que ça devient intéressant », répond l'Américain en riant. « Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions ».

« Des millions? Mais après? »

« Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis ».
(auteur inconnu)



Supposons qu'il y ait une morale à cette histoire, on peut la découvrir du côté américain, je m'explique : travailler plus pour son bonheur et celui de sa famille peut s'avérer  très gratifiant et très utile à la communauté. Dans ce cas le mexicain sera considéré comme égoïste et paresseux.

Mais on peut aussi trouver morale la position du mexicain, la vie n'est qu'un passage plus ou moins long, et s'il est possible de trouver le bonheur en vivant modestement mais pleinement et sereinement alors son choix de vie est irréprochable. 
D'ailleurs, il semblerait qu'en France le fait de travailler dur vous condamne à être lourdement taxé. Il est donc plus opportun de rester chez soi, et d'être ainsi exonéré de tous impôts et taxes, et de bénéficier au maximum des aides et allocations aussi diverses que nombreuses.


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