jeudi 12 septembre 2013

Ils ont dit pause fiscale !

Les borborygmes budgétaires émis par nos gourmands ministres commencent a nous irriter les oreilles. Du côté de l'Elysée on n'y va pas avec le dos de la cuillère, la louche est bien remplie. Encore une fois il va falloir cracher au bassinet, la pause fiscale n'est qu'un mensonge. Désinformation !

Plus précisément on peut détailler les nouveaux impôts sangsues planqués dans les chaussettes du gouvernement.

La T.V.A qui va passer de 7% à 10%, et de 19,6% à 20%. Excellent pour le pouvoir d'achat des plus pauvres !

La pause fiscale concerne sans doute la fiscalité du diesel. Nos amis écologistes estiment que celui-ci est anormalement sous taxé. Et malgré les pédalages et rétropédalages du ministre la nouvelle claque va nous arriver en pleine figure. Toujours aussi bon pour le porte-monnaie de ceux qui n'ont pas les moyens de demeurer à proximité de leur lieu de travail, ou qui n'ont pas de possibilités de transports collectifs. Tout le monde n'a pas de logement à disposition près de son boulot, ni de chauffeur, ni de voiture de fonction, ni d'indemnités de déplacements.

L'assurance complémentaire, en partie payée par l'employeur, va rentrer dans le calcul de l'impôt sur le revenu. Cette mesure semble assez déplacée, puisqu'on a imposé aux employeurs de participer au paiement d'une complémentaire. Cherchez l'erreur !

Quant à ceux qui, après s'être endettés pendant plusieurs décennies, ont enfin fini de rembourser leur prêt pour l'achat de leur modeste résidence, ils devront s'acquitter d'une taxe. Pour nos gentils socialistes, il est tout à fait anormal que ces salauds de propriétaires soient exonérés d'impôt sur leur bien. D'ailleurs ils doivent bien comprendre que ce qui est à eux, appartient d'abord à l'état. Non mais !

Les entreprises n'ont pas été oubliées, l'excédent brut d'exploitation au delà d'un chiffre d'affaires de 50 millions va être taxé à 1,6%. C'est un investissement en moins, mais c'est très judicieux, puisque décidé par l'état.

Nos très chers coûteux amis dirigeants ont trouvé la formule antilogique, "pause fiscale" mais je pense qu'il y a erreur , il s'agit d'une "pose fiscale", en attendant la double et même la triple pose.
En relisant ces quelques lignes, j'ai cru que j'avais mutilé un oignon, j'en pleure encore...

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