vendredi 27 septembre 2013

Ah ! les syndicats

L'actualité nous éclaire sur le décalage entre syndicats et salariés.
Qui devrait se remettre en question ? Syndicats ou salariés ? Mais ....


Les nuits sont faites pour dormir. Les dimanches pour aller à la messe, manger la poule au pot et sortir en famille.

Mais si, avec quelques semblables, nous préférons vivre la nuit. Si certains, dont je fais partie, ne se rendent pas à l'office du dimanche, détestent la poule au pot et refusent les sorties familiales des fins de semaines. Doit-on stigmatiser cette minorité choisissant librement de travailler la nuit et (ou) le dimanche ?  J'ai bien dit librement... Inutile de chercher une quelconque obligation ou esclavage.

Parce que nos jours de détentes sont différents des vôtres, nous voilà manipulés sans le savoir. Laissez moi rire ! Cessez de nous prendre pour des enfants qu'on doit guider par la main pour les garder du grand méchant loup.

Les causes d'un autre choix peuvent être différentes et sont toujours personnelles. Un minimum de liberté pour chaque individu, es-ce trop demander ?

De l'avis des syndicats, nous sommes exploités par ces salauds de patrons.
Obligés de venir faire nos heures de travail quand les autres s'affalent devant leurs télévisions avant leurs nuits réparatrices. Vont pédaler gaiement le long des pistes cyclables. Vont taquiner le goujon assis au bord de l'eau. Vont tapoter dans un ballon en vociférant.

Le rôle d'un syndicat ne serait-il pas de défendre aussi cette catégorie minoritaire que sont les travailleurs "décalés" et non de la stigmatiser (le mot à la mode) ? Quand je dis la défendre, je veux dire l'aider et non pas la défendre contre elle-même. Nous sommes adultes et responsables, inutile de nous mettre des bâtons dans les roues en prétendant détenir le savoir et la vérité.

Si telle est la demande de quelques uns, travailler Samedi, Dimanche et Lundi, pour ceux qui le peuvent et le souhaitent, au lieu de Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi et Vendredi pour un salaire équivalent. Voilà le genre de revendication non destructrice et qui pourrait peut-être satisfaire le plus grand nombre. Telles devraient être les demandes de ceux qui se disent représentants du personnel. Un peu plus de dialogue ne peut pas nuire.

Aujourd'hui, il serait opportun pour l'efficacité des syndicats d'oublier un peu l'idéologie au profit d'un réalisme plus pragmatique. Un renouvellement et une remise en question des effectifs pour bâtir un rapport de force constructif et pas seulement contestataire. Voilà l'avenir du vrai syndicalisme.

Vous voulez une place à la table des négociations : alors négociez avant de contester ! Soyez de vrais représentants du personnel. Laissez les idéologies et la politique, là n'est pas votre rôle.

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