mardi 5 mars 2013

Amnistie encore !

Syndicats indélicats.

On a les parachutes et les salaires dorés des grands patrons.
La crise des subprimes.
Les bonus distribués par les banques.
Le renflouement de ces mêmes banques par notre portefeuille.

Tout le monde connaît le : j'ai le pouvoir de m'absoudre de mes fautes, donc je m'amnistie.

Tout ceci n'est pas très reluisant, mais quand des syndicats censés défendre les salariés, en profitent pour aspirer l'argent vers leurs partis, leurs associations, leurs copains, leurs familles ou leurs poches, on atteint là un des summum de la bassesse.

Le sénat vient d'adopter une proposition de loi visant à amnistier les syndicalistes coupables d'infractions.
Il apparaît de prime abord que cette amnistie ne concerne que les infractions commises lors des grèves, manifestations, casses et violences diverses.
Ce qui n'est déjà pas si mal. La justice semble différente de la position à  laquelle on la toise.
Pourquoi pas tout amnistier, encore et encore !

Mais il se cache une "vilaine sucrerie" derrière ce texte très subversif et puant démocratique.
Le texte voté au sénat spécifie que "sont amnistiés de droit, lorsqu’ils ont été commis entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013, les contraventions et les délits prévus au livre III du code pénal… ".
Parmi toutes les infractions citées précédemment on a glissé : le vol, l'extorsion, le recel, les détournements, l'escroquerie, les atteintes aux systèmes de traitement de données et, pour couronner ces belles recettes, le blanchiment. 

Quel genre de pourris élus peuvent valider ces pratiques même pas dignes d'une république bananière.

Mais ouf ! Merci ! La loi n'est pas encore passée devant l'Assemblée Nationale.
Sans préfigurer la décision de ces vénérables ânes élus, on peut bien imaginer l'issue de cette mascarade de justice.

Sans prétendre que tous les syndicalistes sont corrompus, on peut s'interroger sur les centrales syndicales et leurs représentants nationaux, plus prompts à casser du patron qu'à se désolidariser des brebis galeuses. 
Pourquoi cet acharnement à vouloir amnistier ces personnages.


Le droit de grâce 

Celui accordé aux privilégiés !
Héritage de la royauté, le Roi est fontaine de justice. Il peut punir, et à fortiori il peut pardonner.
Il fut supprimé en 1792 et rétabli en 1802.
Il semble peu probable que le roi puisse aujourd'hui amnistier les délits dont on parle ici.


Le coup de grâce

Celui asséné au contribuable !
Mais les assemblées élues semblent vouloir compenser la faiblesse du roi.
Le contribuable, dont je fais partie, pensait que l'absolution ne pouvait être donnée que par un représentant de Dieu.
Mais les temps ont bien changé et ces obscurs guignols représentants du peuple, quand ils ne dorment pas sur ou sous les bancs de leurs assemblées respectives, nous réservent à nous qui les finançons grassement, d'énormes couleuvres indigestes.

Si cette loi d'amnistie devait passer, ce ne serait, dans l'échelle des injustices qu'une moyenne+ à ajouter aux nombreuses "gamelles" de nos g......s.

A ce propos vous pouvez lire les reportages de capital :







1 commentaire:

  1. Encore ces lobbys puissants, profiteurs et tricheurs. Monsieur ou Madame X seront condamnés sans ambages pour une peccadille alors que ces voleurs ouvrent la voie à d'autres excès encore plus graves. A vomir !!! Messieurs et Mesdames les donneurs de leçons vous êtes abo-minables.

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